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le Lundi 9 mai 2016 12:43 Scène locale

Le recensement 2016 a commencé

En matière de recensement, la loi prévoit qu’en cas de refus, négligence ou mensonge, une personne peut être condamnée à une amende maximale de 500 $ ou à un emprisonnement maximal de trois mois. Photo: Archives A.B.
En matière de recensement, la loi prévoit qu’en cas de refus, négligence ou mensonge, une personne peut être condamnée à une amende maximale de 500 $ ou à un emprisonnement maximal de trois mois. Photo: Archives A.B.

Depuis le 2 mai dernier, Statistique Canada envoie aux Canadiens des lettres et des trousses pour le recensement 2016.

Cette année, il est obligatoire pour tous les citoyens canadiens de répondre aux questionnaires détaillé et abrégé.

Les trois quarts des ménages recevront un questionnaire abrégé de dix questions, alors que le quart restant recevra un questionnaire long.

Selon la Loi sur la statistique, toute personne qui refuse ou néglige de répondre ou donne volontairement de faux renseignements est passible d’une amende maximale de 500 $ et d’une peine maximale de trois mois de prison.

Les citoyens peuvent répondre au questionnaire en ligne ou par la poste. Deux pour cent des ménages, ceux vivant en régions éloignées ou dans des réserves autochtones, seront dénombrés lors d’entretiens menés sur place.

En matière de recensement, la loi prévoit qu’en cas de refus, négligence ou mensonge, une personne peut être condamnée à une amende maximale de 500 $ ou à un emprisonnement maximal de trois mois. Photo: Archives A.B.

En matière de recensement, la loi prévoit qu’en cas de refus, négligence ou mensonge, une personne peut être condamnée à une amende maximale de 500 $ ou à un emprisonnement maximal de trois mois. Photo: Archives A.B.

Le retour du questionnaire obligatoire

En 2011, le gouvernement Harper avait aboli le questionnaire long obligatoire pour le remplacer par un document plus court et optionnel. L’objectif était de protéger la vie privée de la population. Ainsi, certains résultats n’ont pas été publiés puisqu’ils étaient jugés peu fiables.

Dès le lendemain de l’assermentation du gouvernement Trudeau, en 2015, les libéraux ont annoncé le retour du questionnaire détaillé et obligatoire.

Le recensement permet de connaître la démographie, l’âge de la population, leur lieu de naissance, leur langue, leur occupation, leur ethnie et leur religion.

Les données recueillies servent ensuite aux gouvernements et aux différentes organisations pour les aider dans leurs prises de décision. Les données sont aussi très importantes pour les communautés francophones minoritaires, puisqu’elles permettent d’évaluer la vitalité de la langue et de développer l’offre de services en français.

Un peu d’histoire

En 1666 a eu lieu le premier recensement en Nouvelle-France, sous l’intendant Jean Talon. On y a dénombré 3 215 habitants, sans compter les peuples autochtones et les troupes royales.

Le Yukon a participé pour la première fois à l’exercice en 1891.

L’exercice a lieu tous les cinq ans, mais cela n’a pas toujours été le cas. De 1851 à 1956, les recensements avaient lieu tous les dix ans.

Au Canada, la population a plus que doublé de 1951 à 2006, passant de 14 millions à 31,6 millions.

Le recensement en ligne a commencé en 2006 avec un taux d’utilisation de 18 %. En 2011, c’est 54,4 % des ménages qui avaient répondu en ligne. Cette année, Statistique Canada vise un taux de 66 %.

D’ailleurs, le site du recensement 2016 est accessible à plusieurs adresses Web, dont www.recensement2016.ca, mais aussi avec quatre autres domaines de premier niveau, soit .com, net, .org et .info. L’objectif est d’éviter qu’un site Internet se fasse passer pour celui du gouvernement.