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le Jeudi 14 janvier 2016 16:43 Scène locale

Une médaille académique pour Nicolas Nadon

Le commissaire du Yukon, Doug Phillips, remet à Nicolas Nadon la médaille académique du gouverneur général. Photo: fournie
Le commissaire du Yukon, Doug Phillips, remet à Nicolas Nadon la médaille académique du gouverneur général. Photo: fournie

Le 1er janvier, l’honorable Doug Phillips, commissaire du Yukon, a profité des célébrations du Nouvel An au Westmark pour rendre honneur à des Yukonnais et des Yukonnaises d’exception. Entre autres, il a remis la Médaille académique du gouverneur général aux meilleurs élèves du Yukon.

Le commissaire du Yukon, Doug Phillips, remet à Nicolas Nadon la médaille académique du gouverneur général. Photo: fournie

Le commissaire du Yukon, Doug Phillips, remet à Nicolas Nadon la médaille académique du gouverneur général. Photo: fournie

C’est ainsi que Nicolas Nadon, finissant à l’Académie Parhélie, a reçu les honneurs en plus d’un chèque de 1 000 dollars à titre d’élève de son école qui a obtenu la plus haute moyenne générale dans la dernière année du secondaire.

Étudier en français

Nicolas a étudié en français au Yukon depuis la maternelle, et il admet que cela a eu des avantages et des inconvénients.

Selon Nicolas Nadon, le bon côté des choses est que « d’avoir fait tout mon primaire et mon secondaire à Émilie-Tremblay et à l’Académie Parhélie a fait en sorte que je connaissais tout le monde, et ça fait un environnement plus familial. »

L’autre revers de la médaille montre que l’école est petite et qu’il y a un manque d’espace. De plus, le fait que dans la même école se côtoient des jeunes âgés de 5 à 18 ans ne plaît pas à tous. « Ça aussi, c’est un inconvénient », ajoute Nicolas. « Toujours sortir et avoir une si grande différence d’âge entre les élèves dans un espace restreint, c’est dur des fois. »

Pour diverses raisons, certains étudiants décident de changer d’école lorsqu’ils commencent les études secondaires. L’idée a aussi effleuré Nicolas Nadon : « Beaucoup de tes collègues de classe partent. J’ai pensé à changer d’école et j’en ai parlé avec mes amis. Mais je pense que je suis une personne qui n’aime pas vraiment le changement. »

En ce qui a trait au projet d’un nouveau centre scolaire, Nicolas avoue n’avoir pas tellement suivi le dossier. « J’aurais probablement dû le suivre plus, mais beaucoup d’étudiants se sont battus pour ça, les profs, les parents, plein de monde. Je trouve que les gens le méritent et que c’est un projet intéressant. »

L’esquisse de l’avenir

Après avoir obtenu un diplôme secondaire, les jeunes se trouvent à la croisée des chemins. Quelle route emprunter? Quant à lui, depuis septembre, Nicolas a vécu à Gatineau avec sa copine qui étudie déjà au cégep. Il en a profité pour se familiariser avec le cégep qu’il fréquentera en janvier, avec la ville et l’environnement. « Toute ma vie, j’ai vécu au Yukon », explique Nicolas. « C’était bien de découvrir plein d’affaires. J’étais parti dans le but de me trouver un emploi pour m’occuper, mais plein de choses ont fait que ça n’est pas arrivé. »

Le 25 janvier, il entreprendra au Cégep de l’Outaouais un DEC tremplin qui se veut une session exploratoire qui comprend les quatre cours de base, soit l’anglais, le français, la philosophie et l’éducation physique. Cette session lui permettra de réfléchir au domaine qu’il choisira d’étudier. « Je n’ai vraiment aucune idée de ce que je veux faire plus tard », avoue Nicolas Nadon.

Avant d’entreprendre ses études au cégep, Nicolas participera au Parlement des jeunes à Ottawa qui se tiendra du 20 au 22 janvier. Il y vivra sa première expérience. «  Ma copine a participé à plusieurs parlements jeunesse. Elle m’en a parlé et mon père aussi. On va voir. Encore une fois, je découvre », nous dit Nicolas.