Les trois candidates aux prochaines élections partielles de la Commission scolaire francophone du Yukon se présentent dans l’Aurore boréale ! Le droit de vote est accordé aux citoyens canadiens de plus de 18 ans qui vivent au Yukon depuis au moins trois mois OU qui ont un enfant qui fréquente l’École Émilie-Tremblay. Les électeurs éligibles doivent par ailleurs avoir le français comme langue maternelle, OU avoir fait leur école primaire en français au Canada. Il n’est donc pas obligatoire d’être parent ou d’avoir un enfant à l’école française pour pouvoir voter. Le scrutin se tiendra à l’École Émilie-Tremblay, sur Falcon Drive, de 15 h à 20 h, le lundi 16 novembre 2015.
Édith Bélanger
Il y a quinze ans, je débarquais au territoire pour explorer les grands espaces yukonnais. J’y ai découvert non seulement un grand terrain de jeux, mais aussi des gens fascinants et une communauté francophone accueillante et dynamique. J’ai donc décidé d’y rester et d’y contribuer. Aujourd’hui, ma fille Lia est une élève en 4e année à l’École Émilie-Tremblay. Au cours des années, j’ai acquis une solide expérience qui pourra m’aider au poste de commissaire : j’ai été membre des conseils d’administration de l’AFY (6 ans), de la Fédération culturelle canadienne-française (5 ans) et du Centre des arts du Yukon (3 ans) et j’ai participé à diverses rencontres de comités francophones. J’ai le désir de faire une différence dans notre communauté, c’est pourquoi j’aimerais contribuer, avec l’équipe de la commission scolaire, au maintien et à l’amélioration des programmes d’éducation en français au Yukon.
Émilie Herdes
Je suis née et j’ai grandi à Whitehorse dans une famille bilingue. J’ai fréquenté l’École Émilie-Tremblay de la maternelle à la 12e année. J’ai une maîtrise en sciences de l’Université d’Ottawa et je travaille à Whitehorse dans le domaine de l’environnement. Je planifie rester au Yukon et d’y faire ma vie. Je pose ma candidature à la Commission scolaire, car je crois en l’école française. Je propose d’apporter une perspective différente en tant que Yukonnaise ayant grandi dans un univers bilingue et pour qui le français est une valeur importante. Je peux apporter la vision d’une ancienne étudiante de l’Académie Parhélie, surtout sur la question du secondaire de l’école. J’aimerais apporter ma réflexion aux discussions à ce sujet et contribuer à une vision plus rassembleuse de l’école française au sein de la société yukonnaise. L’école française est un outil de développement pour la communauté francophone et pour l’ensemble du Yukon.
Katia-Annik Torkia
Bonjour, je suis la maman de trois enfants qui fréquentent La garderie du petit cheval blanc, le Jardin d’Émilie et la 1re année. J’ai pensé m’impliquer parce que si des parents et des membres de la communauté francophone ne s’étaient pas impliqués il y a plus de 30 ans, mes enfants n’auraient pas la chance d’aller à l’école en français aujourd’hui. J’ai fait des études en anthropologie à Kingston et à Montréal, puis mes études de deuxième cycle en marketing, également à Montréal. Mon conjoint et moi sommes arrivés au Yukon en 2007. Avant d’être employée du gouvernement du Yukon, j’ai travaillé pendant plusieurs années en entreprise, où mes responsabilités m’ont amenée à gérer des budgets de plusieurs millions de dollars. Considérant mon profil et les dossiers importants actuellement à l’étude par la commission scolaire, je pense pouvoir apporter une contribution complémentaire à l’équipe déjà en place.