La Garderie du petit cheval blanc a eu une année difficile et a besoin de stabilité. C’est le message qu’a livré Marc-André Lavigne, président du conseil d’administration lors de l’assemblée générale annuelle, tenue le 4 juin à la bibliothèque de l’École Émilie-Tremblay.
Le service veut avoir un plus grand contrôle sur ses budgets. Pour atteindre ce but, le conseil d’administration recommande une augmentation annuelle des frais de garde et un contrôle serré des dépenses. Une augmentation de 2 % a déjà été imposée cette année.
On veut aussi rétablir un fonds de prévoyance qui assurerait trois mois de roulement.
Les prévisions budgétaires pour l’année 2015-2016 qui présument un surplus de 30 000 $ ont été adoptées à l’unanimité.
Par ailleurs, le projet de l’agrandissement a été remis à plus tard. Après la vente de l’Alexandrin, l’Association franco-yukonnaise a donné une somme de 25 000 $ à la garderie pour financer une étude de faisabilité portant sur un projet d’agrandissement. Maintenant, le conseil d’administration préfère investir une partie de cet argent dans une étude pour revoir le modèle de gouvernance du service de garde. « Nous devons régler des problèmes fondamentaux en premier », a expliqué M. Lavigne.
Effectif et question technique
Des changements à l’effectif étaient à l’ordre du jour, mais ils n’ont pu être adoptés. En effet, comme un membre de l’assemblée l’a fait remarquer, l’effectif fait partie des statuts et règlements; ceux-ci ne peuvent être modifiés sans un avis aux membres envoyé 21 jours avant la réunion annuelle. Parmi les changements préconisés, on note que l’effectif serait obligatoire pour recevoir des services de garde. Une AGA extraordinaire sera appelée dans les mois qui viennent afin de clore ce point.
Élections
Quatre postes étaient ouverts aux élections, soit la vice-présidence, le secrétariat et deux postes de conseillères. Personne n’a manifesté de l’intérêt pour la vice-présidence et le secrétariat, mais deux personnes se sont présentées aux postes de conseillères. Maryne Dumaine et Sophie Brisebois ont été élues par acclamation.
Le nouveau conseil est donc composé de Marc-André Lavigne à la présidence, Isabelle Fréchette, à la trésorerie et de Julie Gills, Maryne Dumaine et Sophie Brisebois, aux postes de conseillères.
Une discussion ouverte
Un parent a demandé des éclaircissements quant au départ de la directrice Mabintou Diakité, à la direction depuis décembre 2014. « Cette dernière était en probation et le conseil a pris la décision de ne pas renouveler son contrat », lui a-t-on répondu.
Louise-Hélène Villeneuve assume l’intérim en attendant que les choses redeviennent plus stables.
L’engagement presque inexistant des parents rend Marc-André Lavigne un peu cynique. Il a aussi expliqué qu’au cours des trois dernières années, le CA a été impliqué dans les opérations quotidiennes du service, d’où l’urgence de stabiliser la direction.
Note d’espoir
Les discussions vont bon train avec l’Association franco-yukonnaise qui offre son appui à la garderie dans ces temps difficiles. Régis St-Pierre, président du Partenariat communauté en santé a aussi manifesté son désir de participer à l’effort communautaire. Il aimerait que le PCS puisse avoir un siège comme membre institutionnel (sans droit de vote) au conseil d’administration. Ainsi, l’expertise et les ressources communautaires seraient partagées.
Le service est populaire et accueille actuellement une quarantaine enfants. Une liste d’attente d’une trentaine d’enfants témoigne du succès de la garderie auprès de la communauté.
Une douzaine de personnes ont assisté à la réunion annuelle.