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le Jeudi 29 mai 2014 9:30 Scène locale

La Réserve faunique fête ses dix ans

À la Réserve faunique du Yukon, l’habitat naturel de chaque espèce a été respecté. Photo : Pierre-Luc Lafrance.
À la Réserve faunique du Yukon, l’habitat naturel de chaque espèce a été respecté. Photo : Pierre-Luc Lafrance.

Pierre-Luc Lafrance

La Réserve faunique du Yukon va célébrer son dixième anniversaire le samedi 14 juin. Pour l’occasion, les gens pourront visiter les lieux gratuitement, il y aura de nombreuses surprises et des activités pour toute la famille (gâteau, tours de bus gratuit, maquillage pour enfants, BBQ, etc.).

Située sur le chemin Takhini Hot Springs, la Réserve est surtout connue pour les grands mammifères qui y vivent dans de vastes espaces naturels. Mais il y a aussi tout un volet réadaptation où différents animaux malades ou blessés sont recueillis dans l’objectif de les relâcher ensuite dans la nature. Ce qui est parfois impossible. Par exemple, un aigle demeure sur place depuis cinq ans puisqu’il ne peut plus voler.

À la Réserve faunique du Yukon, l’habitat naturel de chaque espèce a été respecté. Photo : Pierre-Luc Lafrance.

À la Réserve faunique du Yukon, l’habitat naturel de chaque espèce a été respecté. Photo : Pierre-Luc Lafrance.

Jake Paleczny, directeur de la programmation et du secteur éducatif qui m’a servi de guide privé, m’a aussi parlé des programmes scolaires et des camps d’été. « Entre le 11 mai et le 10 juin, il y a près de 700 étudiants de partout au Yukon, d’aussi loin que Dawson, qui viennent nous voir. » L’objectif du conseil d’administration serait que tous les jeunes du Yukon puissent entrer en contact avec les animaux. Quant aux camps d’été, ils sont offerts aux jeunes de 7 à 12 ans et durent huit semaines. Dès la première année, le succès a été immédiat puisque le camp affichait complet. Quatre ans plus tard, le succès ne se dément pas. D’ailleurs, si la Réserve compte six employés à temps plein à l’année, la saison estivale est l’occasion d’engager plusieurs étudiants pour offrir le service aux nombreux touristes, mais aussi aux jeunes des camps et des programmes scolaires.

Encore cette année, il y a de nouveaux arrivants. Les bisons comptent un nouveau-né depuis la semaine du 5 mai. Il y a aussi cinq bébés bœufs musqués, un événement assez rare. En juin, on devrait voir le bébé cerf à queue noire qui est actuellement caché par ses parents. On pense aussi qu’il y aurait un bébé lynx, mais personne ne l’a vu pour le moment, on doit se fier aux sons que les spécialistes ont entendus. « C’est un des problèmes avec les bébés, leurs parents sont très protecteurs. C’est pourquoi on conseille aux gens d’apporter leurs jumelles. » Il y a une stricte régulation des naissances pour s’assurer qu’il n’y a pas trop de membres d’une espèce pour son habitat. Sinon, au chapitre des nouveautés, il y a un nouvel environnement pour les lièvres depuis l’automne dernier.

L’environnement est si bien adapté à la vie des animaux que plusieurs animaux sauvages viennent y vivre. Entre autres, des oiseaux, ce qui en fait un lieu de prédilection pour les ornithologues.

Plusieurs activités auront lieu au cours de l’année, entre autres, une journée gratuite pour les pères lors de la fête des Pères et une course de 5 km au mois d’août pour le Jour de la découverte. Il y a aussi une émission tournée en partie sur place : « Dr Oakley, Yukon Vet ». Cette émission avec la vétérinaire Michelle Oakley est diffusée sur les ondes de Nat Geo Wild.