Yukon Time – cette excuse utilisée par bon nombre de Yukonnais pour justifier leurs retards chroniques – vient d’être ajouté au patrimoine immatériel de l’UNESCO « Chaque culture a ses propres excuses pour justifier ses retards », a commenté un porte-parole de l’organisation.
« En France par exemple, ils appellent ça le “quart d’heure de politesse”, mais ce à quoi ils tiennent à coeur, c’est de trouver une excuse », continue-t-il.
Les répercussions de cette décision ne sont pas connues, mais un regroupement de Yukonnais souhaite déjà que le Code du travail soit modifié pour prendre Yukon Time en compte.
« Nous devons protéger notre culture ! », a expliqué Jean Maque-Gailleveure, porte-parole du groupe.
« Nos employeurs ne devraient pas avoir le droit de crisser dehors un employé lorsque celui-ci invoque Yukon Time ».
À l’heure de la mise sous presse, le gouvernement n’était pas disponible pour commenter sur le sujet.
« Nous avons une politique stricte sur le fait que nous ne communiquons pas sur les sujets qui intéressent les journalistes, mais qui ne nous apporte aucun bénéfice, médiatiquement parlant », a déclaré le porte-parole du gouvernement.
« Par contre si vous souhaitez écrire 500 mots sur notre nouveau projet de bar à pétrole raffiné, le premier ministre a tout le temps dont vous avez besoin. »