Dans le centre d’information de Dawson, au milieu des journalistes allemands, américains et canadiens en train de travailler frénétiquement pour ne pas manquer leurs dates de tombées respectives, on pouvait entendre distinctement deux personnes parler français.
Deux Québécois, Cindy Godbout et Guillaume Lizotte, originaires de la Côte-Nord et de la Gaspésie, observaient tranquillement tout ce remue-ménage.
Ils ont voyagé plus de 8 000 km, du Québec à Fairbanks, en Alaska, pour voir le départ de la course.
Ils sont ensuite redescendus sur Whitehorse pour remonter à Dawson.
Mais ils ne sont pas là uniquement pour la course : au Québec, Guillaume Lizotte est un musheur.
« Je voulais acheter des chiens de traîneaux », explique-t-il.
« J’ai eu des chiens de traîneaux pendant longtemps et je suis venu chercher deux bonnes femelles de bonne lignée pour recommencer un élevage de chiens longue distance au Québec », dit-il.
Au Québec on trouve surtout des chiens pour le sprint, pas pour les longues distances comme les 1 600 km de la Quest, explique-t-il.
Faisant d’une pierre deux coups, Guillaume Lizotte a décidé de venir lors de la course pour venir acheter ses chiens.
« Je voulais venir voir la Yukon Quest depuis très longtemps », explique-t-il.
Il a pu apercevoir l’état du sentier.
« Le sentier est dur dans le sens où c’est très rapide », ça doit être assez dur pour les pattes des chiens », estime-t-il.
En Alaska, ils ont vu surtout des musheurs.
« Quand tu croises des camions, c’est des camions à chiens », dit Guillaume Lizotte en riant.
Partout on peut apercevoir des panneaux indiquant les différentes courses, dont l’Iditarod qui se tiendra à peine quelques semaines après la fin de la Yukon Quest.