Pierre-Luc Lafrance
Depuis le 13 janvier, il est possible de se procurer gratuitement le Répertoire des services sociaux et de santé en français au Yukon au Centre de la francophonie (302, rue Strickland). Cette version revue et corrigée comprend environ 120 entrées pour permettre aux gens d’identifier les professionnels de la santé qui sont capables d’offrir leurs services en français. Il s’agit d’une initiative de Partenariat communauté en santé (PCS).
À l’origine, le Répertoire devait être lancé le 29 novembre dans le cadre d’un Café-rencontre organisé conjointement par le PCS et le programme de santé des Premières nations de l’Hôpital général de Whitehorse. Mais des problèmes techniques ont retardé la réalisation du projet. Qu’importe, il est maintenant imprimé et prêt à être consulté.
Il y a eu beaucoup de changements depuis la dernière édition qui date de 2011… et encore plus depuis la première version de ce répertoire qui a d’abord été offerte sous forme d’inventaire sur des feuilles brochées avant même la création du PCS qui vient de fêter son dixième anniversaire. Ensuite, il a été intégré au Répertoire des services en français au Yukon de l’Association franco-yukonnaise. Et, enfin, il a été offert de façon indépendante, sa forme actuelle. Il s’agit d’une deuxième édition dans ce format. On peut aussi avoir accès à toute cette information mise à jour dans la section « Santé » du Répertoire des services en français du Yukon qu’on trouve à l’adresse suivante : repertoire-yukon.ca.
Malgré tout, Sandra St-Laurent, la directrice du PCS, estime qu’une version papier demeure pertinente. « On a beaucoup de demandes pour la version papier. Le mode de recherche demeure plus convivial. Sans compter qu’on n’est pas toujours devant un ordinateur au moment de chercher une ressource en santé. Le Répertoire peut aussi se trouver à l’hôpital, ce qui permet aux gens de le consulter sur place. On s’est même rendu compte que les professionnels de la santé s’en servaient eux aussi. Par exemple, pour référer leurs clients vers un autre professionnel. Certains m’ont dit que cela leur a donné l’occasion de découvrir des services complémentaires aux leurs et d’ainsi permettre à certains clients qui devaient aller plus loin de continuer à être servi dans leur langue maternelle. »
Le répertoire édition 2013 compte 64 pages et on peut faire nos recherches parmi les 42 rubriques ou par un index par nom (en ordre alphabétique). Une des grandes nouveautés de cette édition, c’est qu’il y a toute une section qui s’adresse directement aux professionnels de la santé. Par exemple, il y a deux pages sur « L’offre active des services sociaux et de santé en français » qui donne aux professionnels des moyens et des outils pour leur permettre d’offrir leurs services aux francophones. « Le but est de faciliter la communication et d’outiller les professionnels de la santé pour qu’ils puissent mieux communiquer avec la population », soutient Mme St-Laurent. Il y a aussi des ressources pour le personnel de santé avec de l’information sur des moyens de maintenir ou d’améliorer leur français. Et même de l’information sur les ressources en santé bilingue dans le reste du Canada.
Pour les professionnels de la santé, l’inscription au répertoire est gratuite. « On veut que le Répertoire soit le plus accessible possible. Il y a plein de super programmes qui sont offerts au Yukon et les gens ne le savent pas. Notre mandat est donc de leur permettre de découvrir facilement de nouvelles ressources. » Dans une même idée d’accessibilité, le répertoire est inclusif et comprend donc les médecines dites alternatives. Toutefois, le PCS se garde de prendre position et estime que c’est à chacun de vérifier pour s’assurer de la qualité des services.