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Pierre Chauvin
L’avenir du pont suspendu Ross River est maintenant entre les mains du gouvernement, mais aussi de la communauté locale, appelée à se prononcer sur trois options présentées dans un rapport d’expertise de David Nairne & Associates (DNA), et revue par l’entreprise Stantec.
Le pont devait être démoli, mais le gouvernement a décidé de faire appel à une seconde opinion de la firme Stantec qui a revu les documents et rapports présentés par DNA.
Dans son rapport original, DNA proposait trois solutions : effectuer des réparations d’urgence et remplacer le pont dans cinq ans, effectuer des réparations plus importantes et remplacer le pont dans 25 ans, ou détruire et remplacer le pont immédiatement. C’est cette 3e option qui apparaît comme la plus rentable à long terme et qui présente le moins de risque selon Stantec. Avec cette option, il faudrait au minimum 2 ans de travaux et près de quatre millions de dollars avant qu’un nouveau pont ne voie le jour. Les réparations pour la première option ne seraient que de 10 mois seulement, mais la capacité du pont serait toujours limitée à six personnes. Les options une et deux présentent, en plus des quatre millions requis pour la construction du pont, des coûts de maintenance et de réparation avoisinant le million de dollars.
Stantec note que la question de l’utilité du pont devrait être abordée.
« Est-ce que cette infrastructure fournit un service qui justifie les coûts de son maintient? » se demande l’ingénieur Reed M. Ellis dans son rapport.
Le pont de Ross River a été construit en 1944, et devait initialement transporter un pipeline de pétrole. Il est finalement utilisé pour les piétons. Les véhicules traversent la rivière Pelly grâce à un transbordeur à câble en été, et un pont gelé en hiver.
Jennifer Macgillivray, directrice des infrastructures dans les collectivités, sa insisté sur le fait que le gouvernement souhaitait pouvoir rencontrer les habitants de la communauté avant qu’une décision ne soit prise.
« Aucune décision finale n’a été prise pour le moment », a-t-elle précisé.
En 2010, DNA avait été commissionné par le gouvernement du Yukon pour préparer un contrat détaillant les réparations à faire sur le pont. Cependant la firme s’est rendu compte que la détérioration du pont nécessitait de plus amples travaux que prévu. Le gouvernement a donc commissionné un autre rapport sur les différentes options possibles et leurs coûts. Depuis 2012 le pont est fermé à la circulation en attendant les réparations. Dans son rapport du 30 septembre 2013, NDA, après avoir découvert des éléments en état de détérioration critique, a recommandé que le pont soit détruit.
Malgré l’absence des originaux des documents de construction du pont, DNA estime que le pont n’a pas été construit pour durer plus de 50 ans; cela fait presque 70 ans qu’il est en service et selon DNA, il existe de grands risques que le pont s’écroule.
Une rencontre avec la communauté de Ross River aura lieu le 18 décembre à 19 h au Hope Centre.