Pierre-Luc Lafrance
Selon l’édition 2013 de l’étude Des collectivités en plein essor (Communities in Boom) dévoilée par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), Whitehorse se situerait au 16e rang des meilleures villes canadiennes pour diriger une entreprise avec une cote globale de 61,2.
Ben Kolisnyk, analyste du Yukon pour la FCEI, estime que c’est encourageant de voir Whitehorse dans les vingt meilleures. « Cela dit, Whitehorse est descendu de la deuxième place au pays occupée l’année dernière, ce qui montre qu’on ne peut pas être complaisant si on désire demeurer l’un des points chauds pour l’entrepreneuriat au Canada. » Pour demeurer au sommet, il soutient qu’il faut contrôler le coût de l’administration locale, réduire les lourdeurs administratives municipales et donner aux entrepreneurs la confiance que le gouvernement local est de leur côté lorsqu’il met en place des politiques qui affectent les petites entreprises.
Les résultats de l’étude proviennent d’une combinaison de quatorze indicateurs basés notamment sur des données de Statistique Canada et des résultats de sondages exclusifs réalisés auprès des membres de la FCEI. Pour mesurer le dynamisme entrepreneurial d’une ville, la FCEI utilise notamment la concentration d’entrepreneurs, le taux de démarrage d’entreprises, le niveau de réussite et d’optimisme des chefs d’entreprise dans le cadre de leurs activités commerciales, ainsi que les politiques fiscales et réglementaires de l’administration locale.
Le haut du pavé est occupé par des villes de l’Ouest canadien avec la banlieue de Calgary au premier rang avec une cote globale de 67,6. Ensuite, on trouve Lloydminster, Saskatoon, Red Deer, Leamington et Grande Prairie avant de trouver la banlieue de Toronto et quelques villes de l’Est.