le Lundi 13 janvier 2025
le Mercredi 11 septembre 2013 11:13 Scène locale

DOSSIER : RENTRÉE SCOLAIRE 2013 2/2

La garderie du petit cheval blanc / La grande rentrée des tout-petits

La rentrée scolaire, ce n’est pas seulement l’affaire des grands. Les petits en savent quelque chose, car plusieurs se rendent chaque matin à La garderie du petit cheval blanc qui offre un milieu d’apprentissage préscolaire en français dans la capitale du Yukon.

Faërie Ferland dirige les activités et l’apprentissage du groupe des grenouilles dont l’objectif principal cette année sera d’apprendre à jouer ensemble en utilisant la danse et les chansons. Photo : Marie-Hélène Comeau

Faërie Ferland dirige les activités et l’apprentissage du groupe des grenouilles dont l’objectif principal cette année sera d’apprendre à jouer ensemble en utilisant la danse et les chansons. Photo : Marie-Hélène Comeau

Depuis 1989, La garderie du petit cheval blanc offre un service de garde de qualité accessible à tous les enfants admissibles. Elle contribue ainsi à la vitalité et au développement de la communauté franco-yukonnaise en assurant une continuité du milieu familial et la pérennité de la langue et de la culture françaises en sol yukonnais.

Annie Bélanger s’occupe du groupe les papillons qui sont déjà occupés à divers projets de peinture en utilisant des médiums originaux comme du Jello, du pouding et de la gouache gelée. Photo : Marie-Hélène Comeau

Annie Bélanger s’occupe du groupe les papillons qui sont déjà occupés à divers projets de peinture en utilisant des médiums originaux comme du Jello, du pouding et de la gouache gelée. Photo : Marie-Hélène Comeau

Puisque la garderie est située juste à côté de l’école Émilie-Tremblay, il n’est pas rare de voir sa petite clientèle assister aux spectacles de l’école ou à d’autres activités organisées sur les lieux.

Stéphanie Bourret est la nouvelle directrice de la garderie depuis le mois de juillet dernier, succédant à France Garceau. Elle est épaulée par une équipe dynamique d’éducatrices et d’un conseil d’administration expérimenté.

Georgine Gallant est aide-éducatrice et travaillera une partie de l’année avec le groupe des dinosaures. Martine Campeau est éducatrice rotative. Son travail auprès de différents groupes permet à certaines éducatrices d’avoir accès à un horaire de travail de quatre jours. Photo : Marie-Hélène Comeau

Georgine Gallant est aide-éducatrice et travaillera une partie de l’année avec le groupe des dinosaures. Martine Campeau est éducatrice rotative. Son travail auprès de différents groupes permet à certaines éducatrices d’avoir accès à un horaire de travail de quatre jours. Photo : Marie-Hélène Comeau

École F.-H.-Collins / L’immersion française au secondaire : s’adapter aux nouveaux plans

Au printemps dernier, alors que l’année scolaire tirait à sa fin et à la surprise générale, les plans du projet de construction de la nouvelle école secondaire F.-H.-Collins étaient mis au rancart, pour favoriser les plans d’école pré-conçus d’une compagnie albertaine.

La déception et la surprise ont été grandes puisque plusieurs années d’effort et de travail de tout le corps enseignant et des élèves étaient réduites comme une peau de chagrin.

« Nous avons été déçus de ce choix, car ce type d’école pré-conçu ne répond pas bien à tous nos besoins. Ce sera beaucoup plus petit, que ce soit le gymnase ou la salle de laboratoire. Les normes albertaines ne sont pas les mêmes que les nôtres. De plus, comme la construction se fera sur le terrain de soccer plutôt qu’autour de l’école existante, nous perdrons à la fois ce terrain de soccer et la piste de course qui l’entoure », explique Christine Klaassen-St-Pierre, directrice adjointe de l’école secondaire F.-H.-Collins. « Mais il n’y a pas que des points négatifs avec ces nouveaux plans et il faut aussi le souligner. Il y aura par exemple une belle salle d’entraînement qui sera jumelée au gymnase. Ce sera un ajout intéressant », explique la directrice adjointe qui revenait d’Edmonton où elle a pu visiter une école construite à partir des plans pré-conçus, afin d’avoir une idée concrète du résultat final du projet de construction de l’école secondaire yukonnaise qui offre dans ses murs le programme d’immersion française au niveau secondaire.

Le corps enseignant du programme d’immersion française de l’école secondaire F.-H.-Collins. Photo : Marie-Hélène Comeau

Le corps enseignant du programme d’immersion française de l’école secondaire F.-H.-Collins. Photo : Marie-Hélène Comeau

Les travaux devraient débuter au printemps 2015 pour se terminer durant l’année scolaire 2015-2016. Une section des plans sera prévue dans l’éventualité de l’annexion du secondaire de l’Académie Parhélie de l’école Émilie-Tremblay à l’école F.-H.-Collins. Aucune décision de la part de la communauté franco-yukonnaise n’a encore été prise à ce sujet. Finalement, on ignore pour l’instant ce qui adviendra de l’ancien bâtiment une fois le déménagement complété.

Beaucoup de changements et pourtant toute l’équipe est fin prête en cette rentrée scolaire pour accueillir de nouveau leurs élèves. Au total, plus de 200 jeunes sont inscrits au programme d’immersion, ce qui représente le tiers de la population estudiantine de l’école.

En septembre, pour une douzième année consécutive, l’enseignante Karine Bélanger amènera les jeunes de la 8e année qui commencent le programme d’immersion au secondaire, à participer au camp culturel Kusawa où plusieurs activités en plein air seront au rendez-vous, question de commencer le secondaire du bon pied.

Des cours pour les adultes / Des ateliers pour braver l’hiver

La programmation du Service d’orientation et de formation des adultes de cet automne est une fois de plus riche et diversifiée. La variété des cours et des formations qui sont offerts à l’automne et à l’hiver devrait plaire aux petits et grands.

« Il y en a pour tous les goûts », lance Patricia Brennan, gestionnaire de la formation des adultes, lorsqu’on aborde le sujet.

Patricia Brennan, gestionnaire de la formation des adultes. Photo : Marie-Hélène Comeau

Patricia Brennan, gestionnaire de la formation des adultes. Photo : Marie-Hélène Comeau

Des ateliers de loisirs, par exemple l’utilisation de la laine feutrée, les cours de Zumba, de maquillage pour enfant, de crochetage, ou ceux de cuisine comme la confection de bagels type montréalais sont prévus au programme.

Les familles ne seront pas en reste avec les activités du programme de Père poule, maman gâteau, ainsi que les contes sur roues conçus pour les familles dont les enfants sont âgés de 1 à 4 ans. Il s’agit de deux programmes très populaires auprès des parents qui sont offerts en collaboration avec les EssentiElles. « Une personne se rend une fois par semaine à la maison pour présenter aux parents la trousse du programme contes sur roues. La trousse contient des jeux, de la lecture et des casse-tête que les gens peuvent garder à la maison toute la semaine. Le matériel est entièrement adapté au Yukon pour les familles francophones et exogames », explique Patricia Brennan.

Bonnie Venton-Ross (à l’extrême gauche) donnera pour le plus grand plaisir de nombreuses papilles gustatives, un atelier de cuisine à la salle communautaire sur la confection de bagels montréalais. Photo fournie

Bonnie Venton-Ross (à gauche) donnera pour le plus grand plaisir de nombreuses papilles gustatives, un atelier de cuisine à la salle communautaire sur la confection de bagels montréalais. Photo fournie

Pour ce qui est du domaine de la santé, diverses formations seront offertes durant l’année sur le thème des urgences médicales axées sur les besoins des enfants, des adolescents, des adultes et des aînés. Ces formations se feront par l’entremise de conférences vidéo au Centre de la francophonie. En collaboration avec le Partenariat communauté en santé, des séances d’exercices pour prévenir les chutes seront également offertes dans les locaux de l’Hôpital général de Whitehorse.

Karen Éloquin donnera des ateliers de laine feutrée et de maquillage pour enfant. Photo : Karen Éloquin

Karen Éloquin donnera des ateliers de laine feutrée et de maquillage pour enfant. Photo : Karen Éloquin

Finalement, dans le cadre des activités organisées par le regroupement Franco50, un colloque aura lieu durant l’hiver sur le thème de la prévention envers les personnes aînées.

Les activités sont multiples et il est toujours bon de se garder à jour en consultant la programmation du SOFA.

Le gouvernement du Yukon offre des cours de français à ses employés depuis quelques années. Angelune Drouin est l’une des enseignantes du programme. Photo : Marie-Hélène Comeau

Le gouvernement du Yukon offre des cours de français à ses employés depuis quelques années. Angelune Drouin est l’une des enseignantes du programme. Photo : Marie-Hélène Comeau