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le Mercredi 29 mai 2013 16:27 Scène locale

Succès ensoleillé de la marche contre le diabète juvénile

Le départ de la marche pour une guérison du diabète juvénile est lancé du parc Shipyards. La manifestation se tenait dimanche 26 mai à 13 h. Plus de 29 000 dollars de dons ont été récoltés lors de cette journée.
Le départ de la marche pour une guérison du diabète juvénile est lancé du parc Shipyards. La manifestation se tenait dimanche 26 mai à 13 h. Plus de 29 000 dollars de dons ont été récoltés lors de cette journée.

Dimanche 26 mai avait lieu à Whitehorse la Marche pour une guérison du diabète juvénile. À l’appel de la Fondation de la recherche sur le diabète juvénile (FRDJ), plus d’une centaine de personnes s’étaient ainsi donné rendez-vous sous le soleil du parc Shipyards, afin de récolter des fonds et manifester leur appui à la cause.

Plus de 29 000 dollars ont été récoltés lors de cet événement, une somme bien au-delà de l’objectif initial qui avait été fixé à 22 250 $.

Sébastien Sasseville, source d’inspiration

Diagnostiqué du diabète de type 1 – la forme la plus grave de la maladie – à l’âge de 22 ans, Sébastien Sasseville était venu insuffler un vent de motivation à l’événement. Malgré la maladie, ce Québécois de 33 ans a déjà bouclé cinq courses Ironman, un ultra-marathon de 250 km à travers le désert du Sahara, ainsi que l’ascension du mont Everest.

En s’appuyant sur ces expériences, cet athlète de haut niveau souhaite montrer aux jeunes diabétiques que l’acceptation de la maladie et le dépassement de soi peuvent leur permettre de réaliser leurs rêves.

« Nous avons eu le temps de jaser un petit peu. L’idée, c’était de raconter mon histoire et de livrer le message que malgré la maladie, tout est possible pour les jeunes qui vivent avec le diabète de type 1 », explique Sébastien Sasseville. « Qu’ils veuillent devenir médecins ou athlètes professionnels, chacun doit trouver son Everest; chacun doit trouver le véhicule qui va l’aider à se dépasser et à bien vivre avec la maladie. »

Liam Mather et Sébastien Sasseville, lors d’une course le long du fleuve Yukon, peu avant la marche de dimanche. Atteints du diabète de type 1, les deux coureurs ont choisi de ne pas laisser la maladie contrarier leurs aspirations.

Liam Mather et Sébastien Sasseville, lors d’une course le long du fleuve Yukon, peu avant la marche de dimanche. Atteints du diabète de type 1, les deux coureurs ont choisi de ne pas laisser la maladie contrarier leurs aspirations. Photo : Nathalie Dugas

Ambassadeur de la cause

Sébastien Sasseville est un habitué des marches solidaires, puisqu’il travaille en étroite collaboration avec la FRDJ et les entreprises œuvrant dans le domaine du diabète. Ambassadeur et ami de la Fondation depuis presque dix ans, ces marches sont pour lui une belle chance de transmettre son message d’inspiration.

« C’est une super occasion qui est rendue possible grâce à ces organisations-là, et à la Fondation qui veut bien m’accueillir », affirme-t-il. « Je reçois fréquemment des courriels de gens qui me disent que ça les aide, que ça leur donne un peu de motivation et d’énergie. Ça fait toujours ta journée quand tu reçois un courriel comme ça! »

Une randonnée en vélo

Après une intervention d’environ 30 minutes, à 11 h, le Québécois a joint la marche qui débutait à 13 h. Les participants ont longé les berges du fleuve avant de rallier le sentier du Millénaire. À 16 h, une petite randonnée en vélo en compagnie de l’athlète a permis aux jeunes de mettre ses conseils en pratique.

« Là, on met la main à la pâte! On ne va pas seulement parler de l’importance de faire de l’exercice et de se dépasser, mais nous allons le faire concrètement », lance Sébastien Sasseville. « C’est une occasion de faire la promotion de saines habitudes de vie. C’est intéressant pour les jeunes, et c’est aussi une occasion d’avoir un contact un peu plus privilégié avec moi pour échanger, partager, poser des questions et rencontrer d’autres jeunes qui vivent avec le même obstacle. »