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le Jeudi 23 novembre 2023 7:59 Francophonie

Encourager les projets franco-yukonnais

La Fabrique d’improvisation du Nord (FIN) a reçu un montant qui lui permettra de poursuivre ses activités, et notamment de louer la salle communautaire du Centre de la francophonie pour la saison 2023-2024. Les représentations ont lieu trois jeudis par mois. — Photo : Maryne Dumaine
La Fabrique d’improvisation du Nord (FIN) a reçu un montant qui lui permettra de poursuivre ses activités, et notamment de louer la salle communautaire du Centre de la francophonie pour la saison 2023-2024. Les représentations ont lieu trois jeudis par mois.
Photo : Maryne Dumaine
L’Association franco-yukonnaise (AFY) a annoncé la liste des bénéficiaires de son Fonds communautaire. Quatre organismes se sont partagé un total de 16 000 $, pour la réalisation de cinq projets.

Le spectacle Dernière frontière a été présenté au Yukon en janvier 2023. Le montant alloué par l’AFY permettra à l’équipe de se produire à Montréal au mois de décembre.

Photo : Maryne Dumaine

Le Fonds communautaire de l’AFY a été conçu pour appuyer des initiatives créatives et inspirantes qui favorisent le développement de la Franco-Yukonnie.

« Ces projets, portés par des organismes et des personnes engagées, démontrent l’effervescence de la communauté francophone dans notre beau territoire et au niveau national », indique le communiqué qui dévoilait les noms des projets bénéficiaires, publié le 10 novembre dernier.

Quatre organismes, cinq projets

Ce fonds a permis de distribuer un total de 16 000 $.

« Tous les projets qui ont appliqué ont été bénéficiaires », explique Isabelle Salesse, directrice générale de l’AFY. « Ça n’a pas été difficile de décider que tous les projets étaient pertinents, car les cinq étaient tous des super beaux projets. Mais il a fallu réduire les montants par rapport à certains montant demandés. »

La Société d’histoire francophone du Yukon (SHFY) a obtenu du financement pour deux projets.

Un montant de 1 500 $ lui a été alloué pour l’enregistrement et la création de balados à partir de témoignages de personnes ainées du Yukon. Ces balados seront diffusés au mois de mars 2024 lors des Rendez-vous de la Francophonie (RVF) et le 15 mai 2024 lors de la Journée de la francophonie yukonnaise (JFY).

Lire aussi : Recueillir la mémoire des francophones du Yukon

L’autre projet de la SHFY consistera à mettre en place un projet de recherche et de documentation pour identifier des photos d’archives de personnes ayant marqué les 40 ans d’existence de l’École Émilie-Tremblay. Le projet aboutira sur la création de dix cartes postales commémoratives qui serviront de support à une activité de médiation culturelle entre les élèves, les membres du personnel et du conseil d’administration. Un montant de 4 800 $ a été alloué à la SHFY pour ce projet.

De son côté, la Fabrique d’improvisation du Nord (FIN), ligue d’improvisation francophone, a obtenu 2 700 $ pour subvenir aux dépenses reliées aux 22 représentations qui ont commencé en septembre dernier et qui se poursuivront jusqu’en mai 2024.

Dernière frontière, un spectacle qui oscille entre documentaire et fiction, avec projection, extraits de témoignages, drag, théâtre d’ombres et théâtre d’images, a obtenu un montant de 4 000 $. Le projet, démarré en 2020 par Véro Lachance en partenariat avec la compagnie montréalaise Théâtre Everest, sera ainsi présenté à Montréal du 30 novembre au 9 décembre prochains.

Enfin, 3 000 $ ont été attribués au Partenariat communauté en santé (PCS) dans le but d’organiser un atelier de création d’un journal de deuil. Lors de cet atelier, qui s’est tenu le 21 novembre dernier, les personnes ont pu exprimer leur cheminement suite à une perte, tel qu’un décès, la perte d’emploi ou une séparation.

Franc succès pour ce fonds communautaire

« C’est la première année qu’on a autant de projets », explique Isabelle Salesse. « On est vraiment contents de ça! »

Malgré tout, il n’est pas encore envisagé d’augmenter le montant total alloué.

« Le fonds provient des intérêts d’un fonds d’investissement. C’est notre comptable qui nous indique combien nous avons de disponible », explique la directrice générale. « Pour le moment, on va continuer avec ce montant, et si un jour les finances le permettent, on augmentera peut-être le fonds. »

Lire aussi : Le fonds communautaire de l’AFY : du rêve à la réalité

Pour rappel, en 2014, l’AFY avait vendu un bâtiment dont elle était propriétaire, l’Alexandrin. La vente de cet édifice avait permis de placer un montant d’argent dans un fonds d’investissement. Ce sont les intérêts de ce fonds qui sont redistribués.

IJL – Réseau.Presse – L’Aurore boréale