Cette journée est l’occasion pour toute la communauté yukonnaise de célébrer l’histoire de la Franco-Yukonnie et de partager sa culture. Organisme porte-parole, l’Association franco-yukonnaise (AFY) a mis sur pied un après-midi de festivités en collaboration avec ses partenaires communautaires. Les activités seront offertes gratuitement et présentées dans les deux langues officielles.
Se rassembler pour célébrer
Si l’an passé quelques activités pour enfants avaient eu lieu, cela fait plus de deux ans que les équipes organisatrices n’ont pas pu proposer à toute la communauté de se réunir pour l’occasion. L’événement prendra place l’après-midi du 15 mai au CSSC Mercier.
Audrey Percheron, directrice des communications et des relations communautaires à l’AFY, mentionne qu’il n’y aura pas de thème particulier cette année : « On veut mettre l’emphase sur le fait qu’on peut de nouveau se rassembler pour célébrer et partager notre belle culture franco-yukonnaise. »
Les festivités débuteront dès midi où des bouchées sont prévues pour les convives. Le caractère officiel de cette journée commémorative sera souligné par quelques discours de personnalités yukonnaises.
Mme Percheron indique que les dignitaires qui prendront la parole ne sont pas encore tous confirmés, mais on peut être sûr d’entendre quelques mots de la part du ministre John Streicker, responsable de la Direction des services en français, qui se dit « fier de soutenir les festivités de la Journée de la francophonie yukonnaise depuis 2007 ». Il salue également « les organismes, les personnes, les artistes, les bénévoles et les entreprises qui permettent à la francophonie de s’épanouir au territoire ».
La commissaire du Yukon, Angélique Bernard, prononçera aussi un discours lors de l’événement et soutient que « c’est d’autant plus un honneur », puisqu’elle est « la première commissaire francophone dans l’histoire du Yukon ».
L’engagement à l’honneur
Le Prix de l’engagement exceptionnel sera remis à une personne qui s’est démarquée au sein de la communauté franco-yukonnaise. Pour déterminer qui reçoit cet honneur, un processus de nomination par la population a été mis en place via un formulaire qui était disponible sur le site Web de l’AFY. Les candidatures proposées ont ensuite été étudiées par un comité composé de membres du conseil d’administration de l’AFY.
Ce prix rend hommage à une personne résidente du Yukon qui a grandement contribué à l’avancement de la Franco-Yukonnie par son implication extraordinaire, entre autres par la réalisation de projets ou d’activités.
L’AFY profitera aussi de ce rassemblement pour inaugurer son nouveau site Internet avec un jeu interactif de style « Kahoot ». Ce sera une bonne raison d’avoir son cellulaire en main!
Célébrer en musique
Puisqu’à quinze ans, on aime généralement faire la fête, l’équipe organisatrice a prévu un groupe musical qui fera danser : toute la population sera invitée à venir se déhancher au son du populaire groupe yukonnais Major Funk. « Nous avons prévu un répertoire bilingue pour l’occasion », a confié Étienne Girard, bassiste du groupe.
Avec une zone spécialement aménagée, les enfants pourront se joindre à la fête et profiter des festivités qui prendront fin à 16 h.
Journée de la francophonie dans les écoles
Le département des programmes en français du ministère de l’Éducation du Yukon fournira cette semaine un document pédagogique en ligne aux écoles du territoire pour les inviter à souligner cette journée importante de la culture francophone.
Le but du document est d’encourager le personnel enseignant à faire connaître la Franco-Yukonnie et ses symboles à leurs élèves. Les écoles pourront s’inspirer de ce document pour organiser des activités. On peut y lire entre autres l’histoire de l’arrivée des francophones au Yukon, l’hymne franco-yukonnais, l’origine de son drapeau ainsi que l’interprétation de la murale du Centre de la francophonie.
Outre les célébrations au CSSC Mercier, un lever de drapeau aura lieu aux mairies de Whitehorse et de Dawson en l’honneur de la population franco-yukonnaise.
IJL – Réseau.Presse
L’Aurore boréale