Passionné.e.s par la grandeur de l’univers, sept jeunes Yukonnais.e.s ont été sélectionné.e.s par l’Agence spatiale canadienne (ASC) pour participer à un camp de formation des astronautes juniors. Aurora April, étudiante au Centre scolaire secondaire communautaire Mercier (CSSC Mercier), fait partie des 52 adolescentes et adolescents choisi.e.s à travers le Canada pour participer à ce camp bilingue, qui aura lieu virtuellement du 26 au 30 juillet.
Grandir au territoire, avoir accès aux programmes scolaires riches et variés qui y sont offerts et vivre en pleine nature éveillent certainement la curiosité et les intérêts des adolescent.e.s. Leurs passions, toutes plus diverses les unes que les autres, touchent à de nombreux domaines, allant du sport à la musique, en passant par les sciences et l’astronomie.
Les longues nuits étoilées de l’hiver et les aurores boréales qui les accompagnent contribuent à entretenir ces rêves grandissants. Une passion suffisamment développée pour que sept de ces jeunes Yukonnais.e.s mordu.e.s de l’espace soient choisi.e.s par l’Agence spatiale canadienne pour participer à son camp de formation des astronautes juniors.
Un camp d’été pas comme les autres
Pendant que la majorité des Yukonnais.e.s joueront dehors, Aurora April, étudiante au CSSC Mercier en 10e année, aura la chance de discuter avec les astronautes de l’ASC et de se familiariser avec les métiers de l’espace. Si ses intérêts se tournent vers les sciences, la jeune fille ne se met tout de même pas de limites. « Je n’ai pas encore décidé de ce que je veux faire plus tard dans ma vie, je me suis inscrite, car je suis surtout curieuse de tout ce qui est en lien avec l’espace, explique-t-elle. Il y a tellement de choses que nous ne connaissons pas encore! »
Pour avoir la chance de faire partie de cette cohorte d’astronautes juniors, les jeunes de la 6e à la 9e année intéressé.e.s devaient démontrer leurs connaissances des compétences spécifiques aux astronautes dans trois domaines : science et technologie, condition physique et nutrition, travail d’équipe et communication. Ils et elles devaient également réaliser une vidéo de présentation.
Si la pandémie a retardé d’une année le camp et l’a transformé en expérience virtuelle, participant.e.s ne se découragent pas : « J’ai hâte d’avoir du fun avec d’autres enfants!, s’enthousiasme Aurora April. C’est la première fois que je participe à ce camp, alors pour moi ça sera virtuel et ça sera très bien comme ça! », conclut-elle, très optimiste.
Des astronautes, oui, mais pas que!
Si le métier d’astronaute est certainement le plus populaire lorsqu’on parle d’astronomie, il n’est pourtant pas le seul. De nombreux scientifiques travaillent sur la Terre et contribuent à l’avancée de la recherche et à la découverte de l’espace, à distance.
Aller dans l’espace, ce n’est d’ailleurs pas pour tout le monde, comme le précise Aurora.