le Dimanche 6 octobre 2024
le Mercredi 2 juin 2021 21:53 Divers

Missive

Sophie-Pénélope, docteure pour soigner les bobos du cœur; Julianne avec les cœurs fleuris de chaudoudoux; Katéri avec le panier pour ramasser des chaudoudoux et en distribuer pendant le carême; Linéa avec le sentier de chaudoudoux jusqu’à la nuit de Noël; Clara avec un collage d’activités joyeuses à faire en famille cet été. Photo fournie.
Sophie-Pénélope, docteure pour soigner les bobos du cœur; Julianne avec les cœurs fleuris de chaudoudoux; Katéri avec le panier pour ramasser des chaudoudoux et en distribuer pendant le carême; Linéa avec le sentier de chaudoudoux jusqu’à la nuit de Noël; Clara avec un collage d’activités joyeuses à faire en famille cet été. Photo fournie.

L’année pastorale 2020-21 se termine avec la fin des classes. Les activités reprendront en septembre, mais les messes continueront tout l’été. Sans pasteur francophone, l’année des 30 ans des services religieux en français réguliers a été une année de défis pour la communauté francophone catholique (CFC) du Yukon.

Sophie-Pénélope, docteure pour soigner les bobos du cœur; Julianne avec les cœurs fleuris de chaudoudoux; Katéri avec le panier pour ramasser des chaudoudoux et en distribuer pendant le carême; Linéa avec le sentier de chaudoudoux jusqu’à la nuit de Noël; Clara avec un collage d’activités joyeuses à faire en famille cet été. Photo fournie.

 

Grâce aux bénévoles, les services ont été maintenus : visites aux personnes âgées et sacrement des malades, sacrement du pardon et cheminement vers la première communion, Petite Pasto pour les plus jeunes et parcours catéchétiques pour les plus vieux. Des collectes de fonds ont eu lieu pour soutenir des projets comme la banque alimentaire et l’achat de cadeaux à Noël pour les enfants de la paroisse de Jean-Augustin Somé, prêtre de la CFC, maintenant de retour au Burkina Faso.

Nous sommes reconnaissants envers les prêtres anglophones, qui ont tous pris le relais pour dire les rites de messe en français afin d’assurer la continuité. Pour Camille Dextraz, qui a travaillé pour la compagnie White Pass pendant 40 ans à Fraser, à Bennett et à Carcross, où il s’occupait aussi de l’église Saint-Jean-Baptiste, assister à une messe en français lui permet de rester connecté avec sa langue maternelle et d’aider une communauté.

La catéchèse mensuelle continue d’être offerte avec trois parcours, un pour les tous petits de 2 à 6 ans (la Petite Pasto) et deux pour les plus vieux, afin de les préparer aux sacrements.

Petite Pasto (2 à 6 ans)

Ce fut l’année des « chaudoudoux », de bonnes actions représentées par de boules de coton. Giuseppe Fico, parent, commente : « La maison était remplie de chaudoudoux! Katéri (5 ans) a aimé arroser ses cœurs avec des chaudoudoux à la maison ; Clara (3 ans) a aimé faire la couronne de l’avent pour cheminer vers Noël avec de bonnes actions. »

Soigner le poupon en carton a plu à Julianne. « Elle m’a dit que le pardon, ça guérit le cœur », raconte son papa, Jean-Sébastien Blais. Quant à Linéa, elle a aimé observer des fèves de haricot et de lentille pousser avant de fabriquer des cœurs fleuris de chaudoudoux. Juliette Parrot, paroissienne, note qu’elle était impressionnée de voir les enfants expliquer leurs projets à la fin de la messe : « Tous ces chaudoudoux faisaient chaud au cœur. On sentait que les jeunes aimaient ce qu’ils faisaient. »

Parcours 2 (8 à 9 ans) et Parcours 4 (10 à 11 ans) :

Cette année, le modèle des parcours a été différent, avec deux fois deux journées de « Camp catéchèses » avec Rébecca, Mélia, William, François-Xavier et Nicola, âgés de 8 à 11 ans. Nicola dit qu’il était content de se préparer au sacrement de réconciliation. Rébecca ajoute : « J’ai aimé les activités qui nous faisaient réfléchir tout en s’amusant, comme la page de scrapbooking faite sur le thème « Où j’ai vu Dieu, isolée pendant la pandémie ». J’ai aussi beaucoup aimé fabriquer un chapelet et faire des sketchs. »

François-Xavier mentionne les bingos de révision et son frère William ajoute en riant : « Les collations à la fin. » Myriam Lafrance, catéchiste, dit que « ce fut gratifiant de voir les grands témoigner de leur expérience du premier pardon auprès des plus jeunes. Même les pauses collations étaient de beaux moments de partage entre nos jeunes! » Josée Tourigny, parent, « remercie les bénévoles d’offrir un cheminement spirituel à ses enfants », et sa fille Mélia déclare qu’elle a « tout aimé ».

Cette chronique est présentée par la communauté francophone catholique Saint-Eugène-de-Mazenod. Pour plus d’information sur les activités du CFC : [email protected]