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le Jeudi 5 novembre 2020 6:28 Divers

Une nouvelle cheffe apporte une touche européenne à la cuisine yukonnaise

Sandra Jost et son mari sont les nouveaux propriétaires du Caribou RV Park. Elle occupe aussi le poste de cheffe invitée lors d’évènements gastronomiques mettant en valeur la cuisine européenne au restaurant Wolf’s Den de Whitehorse.
Photo :  Steve Berger-Husson
Sandra Jost et son mari sont les nouveaux propriétaires du Caribou RV Park. Elle occupe aussi le poste de cheffe invitée lors d’évènements gastronomiques mettant en valeur la cuisine européenne au restaurant Wolf’s Den de Whitehorse. Photo : Steve Berger-Husson

Luxembourgeoise d’origine, Sandra Jost a décidé de s’établir au Yukon avec son mari en avril 2019. Le couple est propriétaire du Caribou RV Park à l’intersection de Carcross et Mme Jost occupe le rôle de cheffe invitée lors d’événements spéciaux au restaurant Wolf’s Den.

Sandra Jost et son mari sont les nouveaux propriétaires du Caribou RV Park. Elle occupe aussi le poste de cheffe invitée lors d’évènements gastronomiques mettant en valeur la cuisine européenne au restaurant Wolf’s Den de Whitehorse.
Photo : Steve Berger-Husson

 

C’est lors d’un voyage en Alaska, réalisé dans le cadre du 40e anniversaire de la cheffe, que cette dernière et son mari ont débuté leur aventure en sol yukonnais. Ceux-ci avaient alors déjà eu la chance de visiter le Canada à plusieurs reprises depuis 2009 et envisageaient venir s’installer en Colombie-Britannique. La traversée de la frontière canado-américaine et leur arrivée subséquente sur le territoire du Yukon les a cependant amenés à réviser leur plan initial. « Nous avons trouvé que le Yukon était vraiment plus sauvage, espacé et authentique que la Colombie-Britannique. C’est vraiment un espace qui a beaucoup évolué depuis notre premier passage en 2007 et qui est devenu trop touristique à notre goût depuis », note la cheffe. Depuis plusieurs années, le couple était à la recherche d’une entreprise saisonnière à acquérir et l’opportunité d’acheter le camping de motorisés de Caribou lors de leur passage en 2017 a fait pencher la balance.

Cette acquisition a permis à la jeune femme et à son mari d’immigrer au travers du programme territorial de candidature à l’immigration pour gens d’affaires. Ils viennent d’ailleurs de remplir tous les objectifs du programme. Le couple est aussi en train de terminer le processus de demande de résidence permanente. « Une fois ce statut obtenu, nous visons bien sûr la citoyenneté canadienne. Le Canada et le Luxembourg permettent tous les deux la double nationalité, ajoute la nouvelle Yukonnaise, qui avait déjà un statut d’immigrée en France. Nous avons vécu 15 ans en France, à 5 kilomètres de la frontière luxembourgeoise. Le Luxembourg est un si petit pays, cela ne compte pas vraiment », ajoute Mme Jost, en riant.

Un talent naturel

Son arrivée au restaurant Wolf’s Den représente une première expérience professionnelle en cuisine pour la Luxembourgeoise. Passionnée, elle a profité de ses visites dans les grandes tables d’Europe et d’ailleurs dans le monde pour parfaire ses techniques de cuisinière et trouver l’inspiration. En France, elle a pu mettre en pratique son talent autodidacte lors de nombreuses soirées privées et événements divers.

C’est à la suggestion d’Harry et d’Yvonne, les anciens propriétaires du restaurant, qu’elle a décidé de faire un premier événement spécial pour donner un peu de visibilité au nouveau propriétaire au printemps dernier. L’événement s’est avéré être un coup de cœur immédiat dans la communauté, et toutes les places ont été réservées en 24 heures. Depuis, elle a répété la formule à quatre autres occasions, qui se sont toutes avérées aussi concluantes.

Le menu, qui comporte généralement une entrée, un plat principal, un plateau de fromages et un dessert, change selon les inspirations de la cheffe. L’objectif est de faire quelque chose de différent de ce qui s’offre déjà à Whitehorse, en introduisant une fine cuisine européenne qui se veut abordable, mais surtout pas répétitive. Deux soirées ont déjà mis à l’honneur des plats traditionnels français comme le bœuf bourguignon, tandis que les soirées espagnoles, italiennes et même bavaroises ont pu mettre en lumière sa polyvalence derrière les fourneaux.

D’autres événements à venir?

Idéalement, MmeJost aimerait faire un menu par mois, mais cela reste à voir. « La cuisine du restaurant est très petite et cela représente un défi considérable pour dresser les assiettes et servir les 60 invités comme je l’aimerais », ajoute la cheffe. Si tout se passe tel qu’elle le prévoit, un autre événement devrait avoir lieu en novembre. Les détails de cet événement seront connus sous peu.

Ce publireportage a été réalisé grâce à la contribution financière d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.