L’éducatrice à l’École Émilie-Tremblay (EET), Édith Babin, a reçu de la part du Learning Disabilities Association of Yukon Centre for Learning (LDAY) le prix d’éducatrice par excellence le 27 mai dernier.
Une réussite surprenante pour celle qui travaille depuis plus de 19 ans dans cet établissement. « Au début, je pensais que c’était un hacker dans ma boîte courriel », se souvient cette dernière en rigolant.
« Ça m’a surprise d’être sélectionnée et de recevoir ce prix », admet Édith Babin qui avoue être néanmoins touchée par le geste.
Plusieurs membres de la communauté et des collègues de travail ont appuyé la nomination de Mme Babin. Sylvie Binette, une de ces personnes, dit avoir « tout de suite pensé à Édith », lors de l’appel de candidatures.
Selon elle, la capacité de l’éducatrice à « s’adapter facilement aux besoins des élèves en plus de sa patience » fait d’Édith Babin un choix évident.
Dans la lettre du LDAY pour expliquer la nomination d’Édith Babin, l’organisation cite « qu’Édith parvient à construire un lien fort avec chaque enfant afin de les pousser à se développer à leur plein potentiel ».
Selon l’organisme venant en aide aux jeunes en difficulté scolaire, les aptitudes pédagogiques de l’éducatrice l’établissent au rang de « superstar » dans le domaine.
Un baume pour une année « qui a fini en queue de poisson »
La terminaison de l’année scolaire « face à face » a éprouvé Édith Babin. « Ma force, c’est le contact, admet-elle. J’ai besoin de les voir et de discuter avec eux, c’est ce que j’aime le plus ». Le fait de recevoir ce prix est donc un signe d’encouragement pour cette dernière. « C’est certain que ça vient changer une année qui a fini en queue de poisson », indique l’éducatrice avec un sourire.
La directrice générale du LDAY, Stephanie Hammond, se réjouit de la tournure que prend la remise de prix cette année. « C’était vraiment génial de remettre nos distinctions annuelles », déclare-t-elle d’entrée de jeu. C’est important de souligner le travail incroyable des éducateurs et éducatrices. »
Cet élan d’appréciation est un véritable « encouragement » selon Édith Babin qui souhaite continuer sa carrière à l’École Émilie-Tremblay « autant qu’elle le pourra ».