« Cette année, on peut s’attendre à voir huit actes incluant le house band qui est composé de cinq artistes. Il y a 14 artistes en en tout », explique Valérie Herdes, directrice artistique pour Onde de choc. « Et on se garde des petites surprises… »
Cette nouvelle édition du spectacle, programmée par le service Arts et Culture de l’Association franco-yukonnaise (AFY), se tiendra sur la scène du Centre des arts du Yukon, comme il en était coutume depuis sa création en 2013.
Le parcours de la danse
Valérie Herdès est une artiste de la scène. Depuis qu’elle est toute jeune, elle pratique la danse : elle est désormais professionnelle dans cette discipline.
Diplômée d’un baccalauréat en danse performative de l’Université Métropolitaine de Toronto, Valérie Herdès a décidé de revenir s’installer au Yukon il y a cinq ans. La vie dans une plus petite ville, son cercle social et sa famille lui manquaient, explique-t-elle.
Elle a grandi à Whitehorse, plus spécifiquement « dans le bois de Mary Lake, sur un terrain de cinq acres ».
« On avait une grande maison, un grand jardin et des poules, confie Jeanne Beaudoin, sa mère. « La danse pour Valérie est devenue une passion après que nous l’ayons inscrite à un cours lorsqu’elle n’avait que 8 ans. »
Talentueuse et déterminée dès son plus jeune âge, la jeune femme a bénéficié d’encouragements de son équipe d’enseignement de la danse, ce qui l’a incitée à se dévouer à cette discipline. Elle explique cependant que ce qui l’a motivée à continuer dans cette voie a été l’excitation de participer à des spectacles.
Lorsque le poste de direction artistique d’Onde de choc lui a été proposé, Valérie Herdès a accepté : « J’ai hésité brièvement, mais vu que j’ai déjà dirigé d’autres spectacles multidisciplinaires, dont le collectif Borealis Soul à Riverdale, composé de musiciens, danseurs et artistes audiovisuels, je me sentais prête. »
Le grand défi d’un spectacle multidisciplinaire
Forte de son expérience, Mme Herdès est confiante, mais elle sait déjà quels sont les grands défis qu’il faudra relever pour aboutir à un spectacle de qualité : « Le défi, c’est la communication, car nous savons qu’Onde de choc est un spectacle composé de plusieurs artistes individuels », dit-elle.
Elle ajoute d’ailleurs que pour ce spectacle, « la communication est l’aspect le plus important, car il n’y a pas de répétitions, sauf la veille du spectacle ».
Sa stratégie face à ce défi est de rester disponible en tout temps pour l’équipe des artistes qui se produiront ce jour-là. « J’encourage les artistes à m’envoyer des vidéos de leur numéro afin que je puisse leur donner conseil. De plus, je travaille en collaboration avec Olivier de Colombel, le directeur musical, ainsi que Brigitte Desjardins, la coordonnatrice de l’événement. »
Par ailleurs, la jeune femme mentionne qu’elle est en contact étroit et régulier avec l’équipe du Centre des arts du Yukon.
Vision vers l’avenir
Si on lui demande quels sont ses projets à venir, Valérie affirme qu’elle désire continuer à enseigner et à danser, « même si les occasions se font plus rares, ici au Yukon ».
Elle revient d’ailleurs d’un bref passage à Berlin, au début novembre, au cours duquel elle a pu suivre un cours de danse contemporaine, le « B12 », et poursuivre ainsi sa formation dans ce qui est pour elle une passion.
Les billets pour Onde de choc sont en vente sur le site Yukontickets.com