Depuis le début du mois d’octobre, la Société de cirque du Yukon (Yukon Circus Society) offre des cours hebdomadaires gratuits aux circassien.ne.s en herbe de Whitehorse. Subventionnées par le gouvernement du Yukon et le Conseil des arts du Canada, les séances visent à introduire et mettre de l’avant différentes disciplines du cirque, allant des tissus aériens à la jonglerie et aux échasses.
Dimanche après-midi, 13 h. Une quinzaine de personnes attendent avec enthousiasme les consignes de leurs quatre instructeur et instructrices, Claire Ness, Johanna Goossens, Alyssa Bunce et Graham Rudge.
« Ce qui est important pour nous, c’est que ce soit inclusif, explique Claire Ness, directrice artistique de la Société de cirque du Yukon. L’ambiance de nos cours est détendue et axée sur le plaisir et l’échange. On essaie que tout le monde se sente à l’aise de bouger sans jugement. »
Après un court échauffement, les adeptes de cirque choisissent de rejoindre l’un des ateliers proposés, chacun de ceux-ci orchestré par l’une des personnes enseignantes.
Disciplines artistiques multiples
Le tissu et le cerceau sont deux disciplines phares des cours. Elles consistent à enchaîner des figures aériennes, typiquement en solo, mais parfois aussi en duo.
Pas moins technique, la jonglerie laisse toutefois plus de place au théâtre et à la créativité. « La jonglerie, c’est beaucoup plus que ce que les gens ont typiquement en tête. Dans les cours, par exemple, on explore le monocycle, les échasses et la manipulation d’assiettes. Certains considèrent que c’est un peu moins intimidant et plus accessible pour commencer le cirque », explique la directrice artistique de l’organisation.
Renforcer la communauté des arts du cirque au Yukon
Malgré le succès fulgurant du format actuel, les séances se transformeront légèrement en novembre. « On a reçu un intérêt incroyable jusqu’à présent et c’est très encourageant, se réjouit Johanna Goossens, instructrice à la Société de cirque du Yukon. Notre objectif principal cependant demeure de créer une communauté d’artistes du cirque pour partager des idées, des conseils et faire des spectacles. Pour cette raison, les cours prendront plutôt un format drop-in en novembre. Il y aura moins d’enseignement théorique, mais plus de pratique et d’échange. »
Des spécialistes demeureront disponibles sur place pour accompagner les novices dans leur pratique et leur donner des conseils.
Toujours selon Johanna Goossens, ce nouveau format permettra à la communauté des arts de la scène du Yukon de s’agrandir et de croître : « L’approche collaborative que l’on met de l’avant s’inscrit tout à fait dans le principe de l’école du cirque en général. Toutes les personnes qui viennent ont un bagage, que ce soit par leur métier, leur passion, leur attirance. En combinant les attraits et les forces de chacun et chacune, on peut vraiment créer quelque chose de beau. »
Initiative réussie
Selon Claire Ness, l’intérêt du Yukon envers les arts du cirque est indéniable : « Nous avons reçu tellement de demandes pour assister à nos cours, c’est au-delà de nos attentes! »
À court terme, la Société de cirque du Yukon continuera ses séances hebdomadaires au centre sportif Avalanche Athletics de Whitehorse. Dans le futur, Claire Ness explore la possibilité d’ouvrir les cours aux plus jeunes et d’offrir des séances familiales parents-enfants, mais surtout de se produire davantage avec la communauté des arts du cirque du Yukon.
Plus de détails quant aux cours offerts par la Société de cirque du Yukon, actuels et futurs, sont disponibles via la page Facebook de l’organisme.
IJL – Réseau.PresseL’Aurore boréale
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