le Samedi 14 septembre 2024
le Jeudi 11 mars 2021 5:11 Art et culture

Un premier album studio pour Major Funk

Plusieurs vidéos sont également disponibles pour accompagner l’album. « Notre objectif est d’avoir au final une vidéo par chanson », affirme Adrian Burrill.
Plusieurs vidéos sont également disponibles pour accompagner l’album. « Notre objectif est d’avoir au final une vidéo par chanson », affirme Adrian Burrill.

Le 19 mars prochain, le groupe Major Funk fera le lancement officiel de son tout premier album enregistré en studio, intitulé Is That You? Lors d’un spectacle à la fois en ligne et en personne au Centre des arts du Yukon, le groupe yukonnais entend faire danser son public, pandémie ou pas, d’un bout à l’autre de la planète.

Plusieurs vidéos sont également disponibles pour accompagner l’album. « Notre objectif est d’avoir au final une vidéo par chanson », affirme Adrian Burrill.

 

Si Major Funk avait déjà un album enregistré en spectacle, pour les sept membres du groupe, le lancement de ce premier album studio est un accomplissement qui marque l’aboutissement d’un parcours de patience.

Fruit de la patience

« On a commencé les préparations l’hiver passé. Nous avions presque fini l’album en mars [2020] et là, COVID est arrivée, donc ça a causé des délais, se souvient Adrian Burrill, chanteur et trompettiste. En juin on était confortables à retourner individuellement en studio pour terminer quelques enregistrements. » Mais ce n’est que récemment, neuf mois plus tard, que le groupe a pris la décision de lancer l’album, pandémie ou pas.

« Habituellement, lorsqu’on lance un album, on prévoit aussi une tournée dans le Sud », ajoute le musicien francophile, originaire de la Nouvelle-Écosse. Mais compte tenu des circonstances, le groupe a préféré s’orienter vers un format hybride. Le lancement aura donc lieu au Centre des arts du Yukon et pourra accueillir environ 80 personnes dans la salle. « Je crois qu’il ne reste qu’une vingtaine de places par soir, déjà, estime Adrian Burrill. Mais comme on sera aussi en livestream sur Internet, tout le monde pourra y avoir accès et danser, même en dehors du Yukon, de chez eux! »

La fraicheur du Funk yukonnais

Major Funk s’inspire des groupes funk traditionnels des années 1970 (comme Chic), de la pop moderne et des nouveaux musiciens funk (tels que Vulf Peck, Ripe et Cory Wong). Des années de recherche et de développement, à la fois en studio et sur la route, ont affiné le son du groupe qui a été formé en 2014, mais dont les membres actuels travaillent ensemble depuis deux ans. « Ensemble, nous créons de la musique old school avec une touche moderne », affirme Étienne Girard, franco-yukonnais fondateur du groupe.

Un album enflammé qui reflète le groove qu’on leur connait en spectacle. On y retrouve toujours les voix éclatantes, envoutantes et délicieusement soul de Selina Hayligers et d’Adrian, mais aussi des cuivres bien agencés et des basses qui portent à se déhancher. Pour le lancement, Adrian souligne que le groupe, qui est habituellement nourri par l’énergie du public, a prévu « un spectacle avec vraiment beaucoup, beaucoup d’énergie! Nous n’aurons pas une foule devant nous, c’est nous qui allons électriser le public. »

Deux prestations sont prévues, à 19 h et à 21 h. Les billets sont en ventes sur le site Web du Centre des arts. L’accès au visionnement en direct en ligne est à un tarif « payez ce que vous voulez ».

L’album sera disponible en format CD, vendu sur le site Web du groupe ou dans des lieux de distribution en ville, mais il est également possible de se le procurer en format MP3 ou en écoute en ligne sur les plateformes de musique telles que Spotify, YouTube, etc.

Le groupe envisage la possibilité de faire aussi d’autres spectacles en personne, localement, dans les prochains mois. Mais l’incertitude reste de mise, compte tenu du contexte actuel.