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le Jeudi 5 Décembre 2019 15:08 Art et culture

Nouvelle ludothèque : Fruit d’une collaboration communautaire

Le ludothèque sera ouverte dans la bilbiothèque de l’École Émilie-Tremblay le 13 décembre prochain, à partir de 15 h 15.
Photo : Maryne Dumaine
Le ludothèque sera ouverte dans la bilbiothèque de l’École Émilie-Tremblay le 13 décembre prochain, à partir de 15 h 15. Photo : Maryne Dumaine

Le 15 novembre dernier, la toute première ludothèque communautaire francophone a vu le jour à Whitehorse, pour le plaisir des petits et des grands.

Le ludothèque sera ouverte dans la bilbiothèque de l’École Émilie-Tremblay le 13 décembre prochain, à partir de 15 h 15.
Photo : Maryne Dumaine

 

Une ludothèque, c’est comme une bibliothèque, mais pour des jeux. L’idée est de partager des jeux de société, de les découvrir et surtout, de permettre à toutes et à tous de jouer ensemble. Le mot vient du latin ludus (jeu) et du grec ancien thêkê (boîte, entrepôt). Il s’agit donc d’une très grosse boîte de jeux, en quelque sorte!

Collaboration communautaire

La ludothèque a pu voir le jour grâce à la collaboration de la Garderie du petit cheval blanc, des EssentiElles et de la Commission scolaire francophone du Yukon (CSFY).

« Au départ, l’idée est partie de la Table en petite enfance », explique Mme Geneviève Tremblay, coordonnatrice aux services en petite enfance et aux familles multilingues à la CSFY.

« Nous avons d’excellents joueurs autour de ce projet », ajoute Mme Tremblay, a u sens propre et figuré à la fois. Elle mentionne notamment l’implication d’une éducatrice de la Garderie, Mélanie Bourguignon. « Mélanie a beaucoup de connaissances dans la gestion d’une ludothèque. Elle en a déjà créé une là où elle vivait avant et elle nous a beaucoup conseillés, notamment pour le choix d’achats de jeux ».

Notons aussi l’implication de Mme Daubigeon, aide-bibliothécaire à l’École Émilie-Tremblay (EET) qui collabore aussi au projet. « Nous voulions que le prêt des jeux soit aussi lié au prêt des livres, pour attirer le plus de monde possible ». La bibliothèque de l’école primaire francophone du Yukon est donc le plateau tournant où les jeux seront mis à disposition du public.

Des jeux pour tout le monde

La ludothèque compte pour le moment une cinquantaine de jeux à disposition du public. « Toute la communauté peut emprunter des jeux. Il y a en a pour tous les âges, de bébé jusqu’à l’âge adulte ».

La ludothèque est ouverte à toute la communauté, tout comme la bibliothèque de l’école. Nul besoin d’avoir des enfants qui fréquentent l’établissement pour visiter l’espace communautaire.

« Certains jeux ont été offerts par les membres de la communauté, d’autres ont été achetés par les organismes », ajoute Mme Tremblay. Certains jeux ne sont pas encore à disposition, car ils sont actuellement « à l’hôpital des jeux ». En effet, l’équipe s’est assurée que les jeux offerts soient complets et qu’ils incluent les règles de jeux. Si des pièces s’avéraient à manquer, les organisatrices se sont assurées de les remplacer. « Il n’y a rien de pire que de commencer un jeu et se rendre compte qu’on ne peut pas avancer, car il manque des morceaux! », dit-elle avec passion.

Les avantages du jeu et de la ludothèque

Jouer stimule le développement intellectuel de l’enfant, mais également ses capacités motrices, son langage ainsi que ses habilités sociales et affectives.

Plus largement, une ludothèque, tout comme une bibliothèque, a un avantage écoresponsable. Partager les jeux, c’est offrir une alternative à la consommation. C’est aussi un lieu de proximité qui favorise les rencontres. « Il y aura toujours quelqu’un sur place pour expliquer les règles ou pour commencer une partie ». Quels que soient l’âge ou les compétences des joueurs, tout le monde pourra y trouver son compte.

À partir du mois de janvier, une cinquantaine de nouveaux jeux devraient être ajoutés et un système de découverte en ligne sera également offert, permettant de voir les jeux disponibles et leurs règlements

« On attendait de voir s’il y avait une demande, un besoin. Si la communauté répond bien, ça ira en grandissant », assure la coordonnatrice en petite enfance.