Le projet international de la Caravane des dix mots invite les artistes francophones de la planète à créer des projets d’art avec les membres de leur communauté. Cette année, les mots ont été sélectionnés en fonction du thème de l’eau invitant chacun à étancher sa soif des mots.
Sylvain Mitima (République démocratique du Congo)
Oasis : Ce mot ressort souvent du registre politique ici chez nous en République démocratique du Congo. Quand des belligérants veulent créer une opportunité pour dialoguer sous l’arbre à palabres, ils disent qu’ils doivent rendre leurs milieux occupés une « Oasis de paix » et enterrer la hache de la guerre. Aussi, après une longue et pénible marche dans les milieux arides, on finit par tomber sur une oasis et on assouvit sa soif.
Anne-Sophie Berthelot (Yukon)
Le mot oasis évoque, pour moi, quelque chose d’exotique et qui est loin du Yukon. Un lieu de vacances. Il me fait penser aussi au film de Disney Le roi lion… et pour une raison que je m’explique mal, il me fait aussi penser au film La petite sirène. Mais là, je ne sais vraiment pas pourquoi!
Frédéric Trussart (Yukon)
Une oasis est un lieu de ressourcement, un lieu de pause où on peut aller chercher des outils, des ressources. Je vois ce mot d’un point de vue davantage professionnel comme aller en retraite en équipe de travail ou les gens réfléchissent ensemble. Mais ça peut être aussi un endroit où on est juste bien et ça, c’est facile à trouver au Yukon. Ça peut être par exemple un lac ou une colline.
Définition
Oasis est un nom féminin parfois masculin, mot grec emprunté à l’égyptien. Il s’agit d’un îlot de terrain, apte à la végétation et à l’habitation humaine, perdu au milieu d’espaces désertiques et dont l’existence est généralement liée à la présence de l’eau amenée par conduites (à partir de secteurs plus humides) ou par puits (nappe souterraine). Un oasis peut aussi être tout lieu, toute situation qui offre une détente, un repos, qui se présente comme une exception au milieu de ce qui est trouble.
Les mots de cette année ont été sélectionnés en fonction du thème de l’eau, d’où l’intérêt de Yukon Energy de se joindre à l’aventure. L’organisme qui a été créé en 1987 est un service public, principal producteur et émetteur d’énergie du Yukon. La majeure partie de l’électricité qui y est produite provient principalement des barrages hydroélectriques de Whitehorse, d’Aishihik et de Mayo.