Les contenus factuels (documentaires, œuvres interactives, etc.) étaient en vedette lors du festival Sunny Side of the Doc, dans la ville côtière de La Rochelle, en France. La 30e édition annuelle de ce marché international d’œuvres de non-fiction s’est déroulée du 24 au 27 juin dernier. Le Canada était de la partie et Simon D’Amours, cinéaste et producteur franco-yukonnais, faisait partie de la délégation.
Sunny Side of the Doc, événement international du marché de l’image
Créé il y a maintenant 30 ans, Sunny Side of the Doc est devenu un événement clé du marché international de documentaire, où les professionnels du secteur se rassemblent pendant quatre jours.
L’événement réunissait cette année quelque 2 000 participants venus de 50 pays. Le Canada était de la partie afin d’y présenter des œuvres, réseauter et aider l’industrie à affirmer sa présence à l’international, conclure des ventes, promouvoir ses coproductions et saisir des possibilités de partenariat en tous genres et de toute envergure.
Simon D’Amours, producteur franco-yukonnais, faisait partie de la délégation canadienne.
Un cinéaste yukonnais en mission commerciale
Simon D’Amours est un réalisateur, cinéaste et producteur de films et de séries documentaires. Au Yukon depuis déjà de nombreuses années, on le connaît pour des émissions telles Au cœur du Yukon, ou plus récemment pour le film l’École d’Arthur, distribué par
Radio Canada.
« Je suis allé tout d’abord au Banff World Media Festival, grâce à des fonds du Yukon Film Developpement », explique le cinéaste. « J’avais été encouragé à aller à cet événement et aussi à La Rochelle par l’Alliance des producteurs francophones du Canada (APFC). » L’agence yukonnaise Yukon Media Developpement soutient en effet les acteurs de l’industrie de l’image afin de leur permettre notamment de se joindre à des missions commerciales. « Ils aident par exemple à aller dans des missions pour vendre des projets télé », ajoute-t-il.
C’est donc en partie grâce à ce soutien gouvernemental qu’il s’est rendu à La Rochelle, mais également grâce à l’APFC, le Fonds des médias canadiens et Téléfilm Canada. « Je suis allé là-bas pour encourager le développement à l’international. »
Le producteur a pu, entre autres, s’entretenir avec des chaînes de télévision telles que Arte, France 5 ou la chaîne 8 Mont-Blanc lors de diverses occasions de réseautage. Il a bien entendu parlé de ses films déjà produits, comme L’école d’Arthur ou D’Amours et d’eau fraîche (série qui sera présentée en septembre à Whitehorse, en partenariat avec l’Association franco-yukonnaise).
Il a également profité de cette occasion pour créer de nouvelles opportunités. Si certains de ses projets restent encore secrets, il révèle cependant son intention de développer Simon en France. « J’ai des intéressés, comme France 5. On a parlé d’un partenariat avec l’animateur d’une émission très populaire. C’est pour ce genre de partenariat que ces événements sont intéressants. Il faut rencontrer les gens plusieurs fois pour aboutir à de beaux projets », confie-t-il.
M. D’Amours a ensuite profité de son passage en France pour aller rencontrer d’autres acteurs de l’industrie, ailleurs au pays. Notamment un producteur qui viendra tourner prochainement au Yukon pour la chaîne Arte.
Pour plus d’information sur les projets du cinéaste : simondamours.com. Il est aussi possible de le suivre sur Facebook ou Instagram.