« C’est une des rares occasions que nous avons, comme francophones, de pouvoir occuper la scène du Centre des arts, en français. Vivre une expérience artistique dans sa langue maternelle, ça veut dire parler d’une scène au lieu d’un stage, parler de côté cour, côté jardin, et apprendre un paquet de choses dans notre langue, dans un lieu professionnel », explique l’auteure-compositrice-interprète locale Sylvie Painchaud.
« Cette année, je vais chanter deux chansons en respectant le thème. Je vais faire quelque chose que je ne fais pas souvent, en plus de chanter une de mes chansons, je vais en chanter une autre qui est connue, mais en essayant de la revisiter de manière inusitée. J’aime quand mes chansons rejoignent des réalités dont on n’entend pas souvent parler. Côté musical, c’est toujours un plaisir et un honneur de partager la scène avec des gens aussi compétents qu’Olivier, Paul et Brigitte, et j’ai bien hâte de rencontrer le guitariste Romain Fitoussi! », ajoute-t-elle.
Onde de choc est une initiative qui tient beaucoup à cœur de l’Association franco-yukonnaise, comme l’explique Virginie Hamel, gestionnaire en Arts et culture et productrice-coordonnatrice du spectacle : « C’est notre mandat de soutenir et de faciliter le développement des artistes francophones et francophiles et de les aider à se professionnaliser, en leur permettant de travailler dans de vraies circonstances de spectacle professionnel. On aide les artistes à se pousser, à se développer et à sortir de leur zone de confort. »
Selon Virginie, la rémunération des artistes est importante. « Depuis l’année passée, nous avons l’occasion de mettre un peu plus de budget sur le projet. Avant, nous étions beaucoup plus restreints dans la façon dont on pouvait faire le spectacle. Ça a toujours été important pour nous que les artistes soient payés, au moins symboliquement », explique-t-elle.
Selon elle, Onde de choc est bien plus qu’un spectacle. « C’est un événement. Il y aura trois vernissages en même temps : une exposition de groupe intitulée Onde de choc, à laquelle participent sept artistes de diverses disciplines, une exposition de la Caravane des dix mots à la galerie ATCO et une exposition de tapisseries et de sculptures mobiles de Françoise La Roche dans la galerie communautaire », explique-t-elle. Des bouchées seront servies et il y aura de la musique dans le hall jusqu’à 22 h 30 – 23 h.
Projection d’un court-métrage réalisé par de jeunes cinéastes en herbe
Pendant l’entracte, dans le hall du Centre des arts, sera projeté un film réalisé dans le cadre du projet Jeunes cinéastes, mis sur pied par l’Association franco-yukonnaise. Le film a été réalisé par deux élèves de 7e année de l’École Émilie-Tremblay, Louve Gouaillier et Gabrielle Perreault, et met en vedette une quinzaine de jeunes francophones. Il a été entièrement imaginé et créé par les jeunes, sous la supervision du cinéaste yukonnais Simon D’Amours. Le projet visait à faire vivre aux jeunes toutes les étapes de la création d’un film à l’aide d’équipement professionnel, afin de leur permettre de « mettre en image leur francophonie ».
Les billets pour Onde de choc sont en vente au Centre des arts du Yukon, à Arts Underground et à la réception de l’Association franco-yukonnaise au coût de 18 $ pour les adultes (16 $ pour les membres de l’AFY) et 5 $ pour les jeunes (plus de 5 ans).
