Pour célébrer l’art et la culture autochtone du Yukon, le festival Adäka revient cet été du 1er au 7 juillet au Centre culturel des Kwanlin Dün, à Whitehorse.
Lancé en 2011, le festival Adäka fête cette année ses six ans. Avec pour mission de faire rayonner la culture des Premières nations du Yukon sur le territoire, Adäka donne l’occasion aux artistes issus des différentes nations autochtones de se faire découvrir par le public. Vainqueur en 2016 du Prix de l’événement de l’année remis par l’Association de l’industrie touristique du Yukon et sélectionné pour le prix du Tourisme culturel national par l’Association de l’industrie touristique du Canada, le festival ne cesse de gagner en popularité sur la scène culturelle canadienne.
Des artistes venus de Colombie-Britannique, de l’Alaska, des T. N.-O. et même du Groenland seront également présents durant la semaine pour divertir le public. Un subtil mélange entre traditions et modernité sera donc au rendez-vous avec plus de 80 artistes au programme. Qu’ils soient chanteurs, peintres, sculpteurs, conteurs, musiciens ou encore danseurs, tous seront les bienvenus. En effet, avec une programmation haute en couleur, le festival proposera des prestations artistiques de tous genres. Aux côtés de professionnels, différents ateliers artisanaux seront proposés tout au long des festivités pour familiariser le public à l’art et la culture autochtone.
Les vitraux de Michel Labine
Originaire du nord de l’Ontario, Michel Labine est un artiste qui a découvert l’art à l’âge de 6 ans. Après avoir quitté sa province natale en 1980, ce Franco-ontarien est allé habiter dans les T. N.-O. et au Nunavut. Aujourd’hui résident de Fort Smith dans les T. N.-O., il fabrique surtout des vitraux et des tambours, mais a commencé la forge il y a trois avec son fils. Déjà venu au Yukon en 2010 pour un échange culturel, c’est la première fois cette année qu’il participera au festival Adäka pour présenter un atelier de réalisation de tambours de six heures, le 5 juillet prochain de 13 h à 19 h. Pour l’artiste, le festival permet de rencontrer les autochtones du Yukon, mais surtout d’échanger culturellement avec les autres artistes, car « un artiste apprend beaucoup des autres artistes. Ça ouvre des portes et nous fait sortir de la boîte, ça peut nous faire changer notre manière de penser et de travailler », explique-t-il. « Même les artistes visuels, comme les danseurs, ont beaucoup de choses à offrir. »
En plus des différents ateliers, trois prestations sur scène auront lieu en soirée les 2, 5 et 7 juillet. Que ce soit pour rire aux côtés du comédien anishinaabe Ryan McMahon, écouter la fusion musicale traditionnelle et contemporaine du groupe Forward, ou admirer la prestation de danse et musique traditionnelle inuite du groupe Pamuya, il y en aura pour tous les goûts.
Selon les activités, les coûts de participation s’échelonnent de gratuits à 325 $. Les billets et les inscriptions aux ateliers sont accessibles sur Eventbrite jusqu’au 29 juin. Il sera ensuite possible de le faire directement sur le site à partir du 1er juillet.