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le Lundi 9 mai 2016 14:11 Art et culture

Un cinq à sept bossa-nova avec Lucie Desaulniers

Le 28 avril dernier au café Baked, Paul Bergman à la contrebasse, Andrea McColeman au piano et Lucie Desaulniers au chant ont fait régner une atmosphère jazz et bossa-nova. Photo: Émile Brassard
Le 28 avril dernier au café Baked, Paul Bergman à la contrebasse, Andrea McColeman au piano et Lucie Desaulniers au chant ont fait régner une atmosphère jazz et bossa-nova. Photo: Émile Brassard

Le 28 avril dernier, une ambiance rythmée par la fusion d’un jazz cool et de la samba a envahi le café Baked à l’occasion du cinq à sept en musique de l’Association franco- yukonnaise.

Le trio Lucie D3 proposait au public une variété de reprises empruntées à la bossa-nova brésilienne. Le piano d’Andrea McColeman, la contrebasse de Paul Bergman, s’entremêlant avec la voix de Lucie Desaulniers, se sont harmonisés pour produire une atmosphère douce et vive.

Le 28 avril dernier au café Baked, Paul Bergman à la contrebasse, Andrea McColeman au piano et Lucie Desaulniers au chant ont fait régner une atmosphère jazz et bossa-nova. Photo: Émile Brassard

Le 28 avril dernier au café Baked, Paul Bergman à la contrebasse, Andrea McColeman au piano et Lucie Desaulniers au chant ont fait régner une atmosphère jazz et bossa-nova. Photo: Émile Brassard

Tous trois font partie d’un autre groupe de musique nommé Contra a corrente — contre- courant en portugais — qui regroupe au total huit artistes.

Un rêve qui devient réalité

La Franco-canadienne Lucie Desaulniers n’en est pas à son premier spectacle. Cette auteure-compositrice-interprète a trois albums à son actif, dont deux réalisés avec Inconnu, un groupe folk, rock et pop formé au début des années 1990. Ses dix ans passés au sein de la formation et ses nombreuses tournées dans les plus grands festivals d’été du Canada représentent certainement un point culminant pour sa carrière d’artiste.

En 1994, après avoir visionné le film Orfeu Negro réalisé par Marcel Camus, Lucie Desaulniers tombe amoureuse de la langue portugaise. Elle caresse alors le rêve de se produire en portugais au sein d’une formation musicale.

Au début des années 2000, elle quitte le groupe Inconnu pour reprendre des études. Un peu plus de vingt ans après avoir regardé Orfeu Negro, et après avoir passé trois mois à apprendre le portugais, elle réalise en février dernier son rêve en se produisant sur la scène du Old Fire Hall avec Contra a corrente.

« Le spectacle live a été enregistré dans but de monter en mai prochain une démo qui servira à trouver des fonds pour créer un album », explique Lucie Desaulniers.

Avec ce nouvel album, Contra a corrente souhaiterait partir en tournée dans quelques festivals au Canada.

Leur inspiration repose notamment sur des piliers du style bossa-nova comme Antônio Carlos Jobim et Vinícius de Moraes. En plus du portugais, le groupe chante en anglais et en français.

« En montant sur scène, on partage une passion et on fait découvrir ce style de musique », conclut Lucie Desaulniers.