Marie-Ève Owen
40 ans, francophone, enseignante, employée à Parcs Canada, mère de deux enfants.
« Je viens au Festival tous les ans depuis que je vis à Dawson. Cela fait huit ans et c’est toujours une découverte renouvelée. Au-delà des atouts touristiques et économiques évidents pour la ville, cette parenthèse musicale au cœur de l’été permet de fédérer la communauté et de mettre en avant ses qualités artistiques et ses particularités culturelles. Une présence assurée de groupes de musique locaux nous donne la chance de nous découvrir les uns les autres. Et les enfants ne sont pas en reste! Mes petits (4 et 6 ans) ont attendu le Kidfest toute l’année, et celui-ci a dépassé mes espérances et celles de beaucoup de parents! »
Joanne Sherrard et sa fille Julia
38 ans, instructrice de yoga, francophone, originaire de Terre-Neuve et à Dawson depuis quatre ans.
« Nous ne ratons jamais le Kidfest qui est vraiment très apprécié des enfants. Cette année, les activités les enchantent et les musiciens ont l’air de prendre autant de plaisir qu’eux, on sent que chacun passe un bon moment. Ici, l’hiver, on apprécie beaucoup la quiétude et le sentiment d’être un peu isolé du reste du monde… Alors, quand vient l’été dans cette ville des extrêmes, on sent que chacun est prêt à partager l’énergie qui renaît! On découvre des artistes, comme j’en ai découvert un grand lors du spectacle transcendant de Colin Stetson par exemple, mais on découvre aussi des spécialités culinaires venues d’ailleurs! Les enfants goûtent aux profiteroles, je me délecte de mets caribéens, tout en écoutant des musiques fabuleuses… »
Dan et Betty Davidson
63 ans, professeurs retraités, Canadiens anglophones, à Dawson depuis 30 ans
« Nous n’avons pas raté une édition en 30 années, c’est dire si l’on aime ce rendez-vous! Les ans passant, on a simplement changé notre façon de découvrir et de partager. En effet, depuis quelque temps, nous accueillons chez nous des musiciens pour la durée des festivités. C’est une autre façon de faire du bénévolat, chose très importante pour un festival et encore plus pour le DCMF, qui veut rester petit, artisanal, éthique et humain. Partager les repas et les périodes de repos des groupes de musique est aussi exaltant que de les voir se produire sur scène. Scène sur laquelle d’ailleurs se succèdent des petits bouts du monde qui nous donnent encore plus envie de leur ouvrir la porte. De toute façon, qui dit petit festival, dit meilleure connexion entre le public et les artistes!
Susu Robin
31 ans, Canadienne anglophone, pianiste et coordonnatrice du Kidfest
« C’est la troisième année que je coordonne le festival des enfants, et cette fois-ci, je me produisais également sur la scène de ce charmant festival. La simplicité du Dawson City Music Festival (DCMF) et sa taille humaine font que l’on se sent chez soi dès les premières notes.
Le Kidfest a été un grand succès grâce aux volontaires. L’atelier de peinture sur visage a notamment fait le bonheur des enfants, et le mur d’expression libre leur a permis de se rencontrer et de créer quelque chose ensemble, en plus de tout ce qu’ils pouvaient produire en papier kraft ou en pâte à modeler! Les musiciens ont aussi contribué à les faire rire et l’on ne déplore qu’un ou deux pleurs cette année… mais ceux-ci sont dus aux ballons qui éclataient sur l’herbe, et cela était inévitable! »
Jérôme Labrosse
22 ans, francophone, « passe-partout » (saisonnier – étudiant), 2e 2e été à Dawson.
« Ma plus belle découverte, cette année, je l’ai rencontrée sur la scène des artistes locaux. Sarah-Anne Melançon m’a bouleversé. Je dois dire que cette année, nous avons été gâtés au point de vue de la qualité des musiciens. Je me sens dans ce festival comme dans un mixeur avec plein de sons et de couleurs… J’entends encore la musique dans ma tête quand je vais me coucher. Bien sûr, il a manqué une prestation de Céline Dion pour que cela soit parfait, mais tout de même, dans ce cadre idyllique bordé par les montagnes et les rivières, la musique humaine résonne bien avec le chant de la nature qui flotte alentour!