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le Mercredi 1 avril 2015 11:46 Art et culture

Mylène Gilbert-Dumas nous offre Une deuxième vie

Mylène Gilbert-Dumas nous fait vivre une autre histoire palpitante qui se déroule dans l'univers bien yukonnais des chiens de traîneau. Photo : fournie.
Mylène Gilbert-Dumas nous fait vivre une autre histoire palpitante qui se déroule dans l'univers bien yukonnais des chiens de traîneau. Photo : fournie.

Françoise La Roche

Trois ans après la parution de son roman Yukonnaise, Mylène Gilbert-Dumas récidive avec une autre histoire qui se passe au Yukon, sa terre d’adoption. Pour son quinzième livre, Une deuxième vie, elle nous plonge dans l’univers des chiens de traîneau en mode féminin.

Mylène Gilbert-Dumas nous fait vivre une autre histoire palpitante qui se déroule dans l'univers bien yukonnais des chiens de traîneau. Photo : fournie.

Mylène Gilbert-Dumas nous fait vivre une autre histoire palpitante qui se déroule dans l’univers bien yukonnais des chiens de traîneau. Photo : fournie.

Nouveau départ

Élisabeth travaille comme hygiéniste dentaire et demeure à Montréal avec son mari. Englué dans les dettes jusqu’au cou, le couple vit des moments difficiles. Ils décident de quitter Montréal pour aller au Yukon dans le but de gagner beaucoup d’argent pour payer leurs dettes, et s’offrir ainsi la chance d’un nouveau départ. Ils vendent biens et meubles et les voilà en route pour le Klondike. Mais une fois à Whitehorse, la vie a un air de déjà-vu et ne prend pas le tournant espéré. Le couple éclate. Le mari retourne au Québec et Élisabeth reste au Yukon. Elle découvre le monde des chiens de traîneau et deviendra une musheuse. C’est son parcours que raconte l’histoire publiée en deux tomes. Le premier s’intitule Sous le soleil de minuit.

Comment est née l’idée du roman

Une deuxième vie : Sous le soleil de minuit, VLB éditeur, 328 p.

Une deuxième vie : Sous le soleil de minuit, VLB éditeur, 328 p.

« J’ai eu cette idée-là un peu par accident, raconte Mylène Gilbert-Dumas. Je faisais des entrevues pour le livre Yukonnaise. J’étais dans un chenil et une musheuse m’a mis la puce à l’oreille. Avant qu’Aliy Zirkle gagne la Quest en 2000, les musheurs disaient qu’il ne fallait pas qu’une femme gagne la Quest, parce que ça allait déprécier la valeur de la course. Elle m’a raconté plein d’histoires sur le monde de la course et disait que les femmes étaient souvent victimes d’intimidation. »

La féministe en elle s’est réveillée. Intéressée par le sujet, elle se dit qu’elle ne peut l’incorporer dans Yukonnaise, parce que la transformation dont il était question dans ce livre se passait à un autre niveau. Elle y traitait de la recherche d’authenticité par rapport aux apparences.

Elle a donc mis l’information reçue en veilleuse pour un futur roman qui s’orienterait différemment. « L’orientation que j’ai prise, c’était l’importance des biens personnels versus l’expérience. L’importance accordée à l’expérience, à faire des choses plutôt qu’à acheter des choses », explique l’auteure.

Son principal défi dans l’écriture de ce livre est « de rendre l’esprit yukonnais, l’âme yukonnaise. Au début, l’histoire se passe au Québec. Mon défi, c’est toujours de prendre les gens ici dans un monde qu’ils connaissent et de les amener au Yukon, dans un monde qu’ils ne connaissent pas », nous confie Mylène.

La sympathique auteure a demandé à quatre personnes du Yukon qui sont ses premières lectrices de lire le manuscrit afin de recueillir leurs impressions, commentaires et suggestions. Elle tient à faire valider l’authenticité de son récit.

Le lancement officiel a lieu aujourd’hui le 1er avril. Comme Mylène est occupée actuellement par la production du second tome, elle n’a malheureusement pas le temps de venir présenter son dernier-né aux lecteurs yukonnais. Par contre, ceux-ci n’auront pas longtemps à patienter pour lire la suite des aventures d’Élisabeth, puisque le tome 2 sortira au début du mois d’octobre.