Pierre-Luc Lafrance
Le Yukon Sourdough Rendezvous, l’une des activités emblématiques du territoire, sera de retour du 18 au 22 février. Pour en savoir un peu plus sur la programmation de l’événement, l’Aurore boréale a rencontré la directrice générale Rachel Morgan.
D’entrée de jeu, la jeune femme se dit très heureuse de pouvoir offrir pas moins de 103 activités pour tous les âges et tous les types d’intérêt lors du festival. « Certaines reviennent quelques fois comme le concours de cheveux gelés, mais on a une programmation variée pour cette 51e édition. Le thème en est : le futur est maintenant. Cet été, nous avons interrogé différents individus pour définir le thème et les gens nous ont dit qu’ils aimaient l’événement tel qu’on le présentait, mais qu’il voulait quelque chose de nouveau. Comme la moitié du comité de direction a changé, qu’on a une nouvelle présidente et qu’il y a eu du mouvement du côté de l’équipe, on voulait refléter cet élément de changement. On retrouve plusieurs éléments futuristes dans la programmation pour être fidèle au thème, à commencer par le bal steampunk. » Cet événement aura lieu le vendredi 20 février à 19 h 30 au Centre culturel des Kwanlin Dün.
La plupart des activités classiques du festival seront de retour, à commencer par le concours de sculptures sur neige qui en sera à une douzième édition. Les organisateurs ont bien cru à la mi-janvier devoir annuler cet événement qui met en scène une dizaine d’équipes de plusieurs provinces ou territoires et même d’autres pays. Heureusement, il y a eu des précipitations depuis. La compétition aura lieu du 17 au 21 février. Toutefois, il a fallu annuler deux autres activités qui étaient prévues, soit le château de neige et les glissades sur la colline avec des effets de lumière pour donner une impression futuriste. « Lorsqu’on a pris la décision, il faisait quelque chose comme 7 degrés dehors. On a étudié différentes solutions pour produire de la neige, mais rien de satisfaisant. »
Au chapitre des nouveautés, il y aura une intégration de la culture des Premières nations par le biais d’un partenariat avec le Centre d’amitié Skookum Jim. En effet, le 19 février, le Centre culturel des Kwanlin Dün accueillera la soirée Our Legend’s Medecine qui mettra à l’honneur la musique, la danse et la culture amérindienne.
Le retour des classiques
Les puristes seront heureux d’apprendre que les classiques (comme les lancers de poutre, de scie à chaîne ou de hache) seront de retour. Ainsi, la cabane à sucre (la touche francophone de ce festival) sera ouverte au parc Shipyards lors du dernier week-end. « C’est toujours un succès. Il y a de longues files et on sent un engouement chez les gens. » Les fameux déjeuners de crêpes seront aussi servis de 8 h à 13 h. De plus, les activités familiales, comme les tours de traîneaux à chiens, sont offertes gratuitement aux enfants.
L’an dernier, pour la 50e édition, le festival avait envahi la rue Main. Cette année, les activités sont de retour au parc Shipyards. Comme l’an dernier, il n’y aura pas de spectacle aérien en tant que tel, mais il sera possible d’aller à l’aéroport pour visiter différents modèles d’avion et d’autres véhicules militaires. D’ailleurs, une centaine de militaires de différentes régions du pays seront sur place lors des festivités. Par contre, la bataille de peinture sèche qui avait connu un beau succès en 2014 ne reviendra pas en 2015. Mais rassurez-vous, il y aura une nouvelle lutte colorée en 2016 puisque cet événement sera présenté aux deux ans.
Un succès qui ne se dément pas
Le festival a attiré 22 000 personnes à Whitehorse l’an dernier, des gens d’un peu partout. « Chaque année, le festival grandit et on le voit dans le nombre de touristes qui viennent nous voir. On a aussi développé un partenariat avec le Snowking Winter Festival qui a lieu au mois de mars à Yellowknife. On va les visiter cette année et ils vont venir nous voir l’an prochain. »
Le programme-souvenir de l’événement devrait être distribué dans les prochains jours. N’hésitez pas à vous y référer pour obtenir la programmation complète.