L’une des artistes de cette exposition est Katherine Takpannie, jeune photographe inuite installée à Ottawa, qui met en lumière la place des femmes autochtones dans la société canadienne. À travers une série de quatre photos grand format, appelée Nos femmes et nos filles sont sacrées, elle confronte le public aux inégalités et au racisme auquel les Autochtones doivent faire face dans les villes canadiennes.
« Cette œuvre à grande échelle a une présence et un vaste message pour attirer l’attention du public sur les femmes et filles autochtones disparues et assassinées », explique Wahsontiio Cross, assistante conservatrice en arts autochtones au sein du Musée des beaux-arts.
L’ensemble des œuvres est réparti en quatre thèmes : énergie et art, concept et mouvement, fusion et séparation, puis présence et absence. Ce sont à la fois des photographies, des vidéos, des estampes ou encore des peintures qui expriment le mouvement. Les corps se mettent en scène pour remettre en question les normes sociétales liées au genre, à la race et à l’origine ethnique, ou incarnent un appel à l’action.
« Cette sélection d’œuvres révèle le pouvoir de l’art de rapprocher et d’inspirer, indique Angela Cassie, directrice générale par intérim du Musée des beaux-arts du Canada. Nous sommes ravis de présenter cette exposition qui réunit des artistes de divers horizons dont les œuvres permettent de nouvelles façons de se voir et de voir les autres. »
Une collaboration des cinq médias francophones des trois territoires canadiens : les journaux L’Aquilon, L’Aurore boréale et Le Nunavoix, ainsi que les radios CFRT et Radio Taïga