Mieux connu du grand public sous son acronyme anglais, le VIMFF (Vancouver International Mountain Film Festival) propose des projections de films de montagne mettant en valeur différents aspects du plein air, une activité qui rentre complètement dans le mandat du CAC – Yukon.
« Notre objectif est d’éduquer aux sports de plein air et de les rendre accessibles à toutes sortes de milieux. Il peut s’agir d’un entraînement extérieur sur l’heure du déjeuner, de cours d’initiation à l’escalade sur glace, de soirées d’escalade sur roche ou encore de randonnées », détaille Charlotte Heffelfinger, coordonnatrice des événements sociaux du CAC – Yukon et du VIMFF.
Si à Vancouver la session d’automne du festival se déroule en personne du 12 au 20 novembre, à Whitehorse, la diffusion des courts et longs-métrages aura lieu ces jeudi 7 et vendredi 8 novembre au Centre d’interprétation de la Béringie. Le VIMFF offre également un festival « en ligne », directement sur Internet donc, du 12 novembre au 8 décembre.
Programmation variée
Sur les deux soirées du VIMFF proposées par le CAC – Yukon, quatorze films différents (sur la cinquantaine du VIMFF original) seront proposés à Whitehorse. « Quand je sélectionne les films, je m’assure qu’il y en a au moins un de ski, un de vélo de montagne, un d’escalade et un d’un sport aquatique. Je veille également à inclure des groupes minoritaires », précise Charlotte Heffelfinger.
Pour faire le choix final, la coordonnatrice de l’événement se fait aider de trois bénévoles qui regardent une partie des films pour les évaluer et donner leur avis sur la pertinence de les montrer ou non.
Dernière composante à prendre en compte : la durée. Chaque soir, le CAC – Yukon projettera une heure et demie de films. « C’est amusant de choisir des films très courts et très rythmés, puis d’avoir un film plus long et plus intellectuel. Il y a donc vraiment un peu de tout », résume-t-elle.
De la place pour le contenu francophone
Trois des films présentés seront en français, sous-titrés en anglais, soit 20 % de la programmation du festival de Whitehorse. Le CAC – Yukon intègre ce contenu dans une réelle volonté de rejoindre la communauté franco-yukonnaise. « Il y a une grande population de langue française au Yukon. Nous aimons inclure du contenu qui lui parle », justifie Charlotte Heffelfinger.
Ainsi, le 7 novembre, le film Une belle trace racontera la traversée de deux guides français de haute montagne dans le coin de Chamonix (France). Le 8 novembre, Two tone présentera le projet de deux vététistes québécois, puis Les vagabonds du Logan reviendra sur l’ascension du plus haut sommet du Canada (mont Logan, Yukon, 5 959 m) par des amis skieurs français.
Organisme à but non lucratif, le CAC – Yukon fonctionne uniquement grâce aux frais d’adhésion des membres, aux dons et à l’argent récolté lors d’événements comme le VIMFF à l’automne ou le Climb-a-thon, une journée d’escalade en été. « Au cours de l’année, nous organisons aussi plusieurs activités dont l’entrée est sur dons. En décembre, nous allons avoir une discussion sur la nutrition sportive. L’été dernier, nous avons lancé les soirées Hike and Paint où les gens venaient se balader, puis faire de l’aquarelle en extérieur », énumère la coordonnatrice.
L’avis de la communauté
Pour en savoir plus sur les événements à venir du CAC – Yukon, rendez-vous sur son site Internet ou sa page Facebook.
IJL – Réseau.Presse – L’Aurore boréale