Le séjour s’est déroulé du 17 au 24 mai. Au total, une quarantaine d’élèves, un enseignant, Guillaume Weisser, deux enseignantes, Fleur Marsella et Marie-Claude Normand, et un accompagnateur, Kai Bruce, se sont rendu·e·s sur l’île pendant huit jours.
« C’est un projet de voyage culturel et linguistique pour la classe de 12e année d’immersion francophone, explique Guillaume Weisser. Le programme d’immersion francophone est pour les anglophones qui cherchent à parler et devenir bilingues en français. La plupart d’entre eux ont commencé à l’élémentaire et poursuivent au secondaire et graduent. On a eu du budget, on a eu de la volonté, on s’est organisé! »
« Ça a été un voyage enrichissant et ludique. Il y avait un bon mix d’activités culturelles et sportives tout en profitant d’un endroit paradisiaque », ajoute Fleur Marsella.
Découvrir la francophonie autrement
Le programme était bien chargé, entre activités culturelles et sportives : « On a découvert Fort-de-France, on a fait des musées, on a fait du surf, on a découvert les terres en allant faire des randos en forêt. On a passé des moments sur le bord de la mer, fait de la plongée, résume Guillaume Weisser. Je trouve que c’était une superbe façon de finir leur scolarité au secondaire. »
Les élèves ont également pu rencontrer celles et ceux de du Lycée Bellevue de Fort-de-France. Cette rencontre a pu les amener à échanger, partager leur contact et faire une randonnée.
« On aurait pu aller en France hexagonale, avance Guillaume Weisser, mais plusieurs d’entre eux y étaient déjà allés ou y seraient allés. On leur a proposé plusieurs destinations et c’est celle-ci qui a été retenue. On leur a proposé la France, le Québec et les Caraïbes françaises. »
Immersion 100 % francophone
Ce voyage a permis aux élèves de s’immerger complètement dans la culture francophone locale.
« Pour certains, c’était la première fois qu’ils utilisaient le français de manière originale, commente Fleur Marsella. À l’école, ils ne sont pas dans un milieu francophone, c’est quelque chose d’un peu artificiel, donc ça a apporté un peu d’authenticité et voir que ce n’était pas quelque chose de surfait. C’était l’occasion pour certains élèves de faire un voyage qu’ils n’auraient pas eu l’occasion de faire. »
Les élèves partagent leur enthousiasme : « C’était incroyable. J’ai trouvé des similitudes lors des échanges avec les élèves. J’ai trouvé qu’ils étaient pas mal comme nous même si on vit dans des places vraiment différentes », estime Kate Koepke.
Plusieurs élèves rapportent que ce voyage les a encouragés à voyager dans d’autres pays francophones. Kate aimerait ainsi aller au Québec.
Fleur Marsella conclut que ce type de voyage permet de faire prendre conscience aux jeunes que la francophonie existe en dehors des frontières canadiennes, et de « leur faire vivre des expériences culturelles riches qui renforcent leur amour de la langue française et qui leur donnent envie de continuer avec ».
IJL – Réseau.Presse – L’Aurore boréale