
Guylaine Despatis a aidé à la création des deux salles à Whitehorse.
Dès la mi-juin, les jeux d’évasion orchestrés par Parcs Canada pourront à nouveau accueillir le public, et ce, jusqu’au mois de septembre environ.
Grande nouveauté pour la ville de Whitehorse : un jeu d’évasion court, de 30 minutes seulement, offert en français et en anglais. « Voyager à Dawson s’inspire de comment se serait passé le voyage jusque Dawson [pendant la ruée vers l’or] », explique Fred Osson, coordinateur d’interprétation pour Parcs Canada.
S’évader avant le naufrage est aussi de retour pour une seconde année et il est possible de le faire en anglais et en français. « C’est l’histoire du S.S. Klondike qui heurte un rocher et qui coule. Le but, c’est de s’échapper du navire le plus rapidement possible », raconte le francophone.
Guylaine Despatis, qui travaille elle aussi pour Parcs Canada, estime qu’environ 250 personnes l’ont essayé l’an dernier. « On a déjà beaucoup de questions cette année, donc on pense que les réservations vont très vite se remplir », complète-t-elle.
Du côté de Dawson, les salles sont seulement disponibles en anglais pour l’instant. « On a l’intention de l’offrir en français bientôt. Mais ça demande du temps, la traduction. Il faut s’assurer que les indices, les artéfacts et les objets ont du sens », rapporte Fred Osson.
Engager les lieux historiques
Pour Fred Osson, réaliser ces jeux d’évasion sur les lieux historiques du Yukon permet d’« engager les sites historiques de façon unique. [Le projet] a commencé avant la pandémie. On voulait offrir quelque chose de différent, de varié. Ça permet d’apprendre à connaître le patrimoine », affirme-t-il.
« Le but avec l’escape room à Whitehorse, c’était de ramener les gens sur le site, les faire venir différemment », ajoute quant à elle Guylaine Despatis.
Ainsi, Memento Mori se déroule au salon mortuaire de Lowe. « C’est un bâtiment qui date de 1897. C’est un bel endroit qu’on ne pouvait pas voir avant l’escape room [jeux d’évasion] », indique Fred Osson.
De son côté, Catching the Klondike Killers prend place dans la Résidence du commissaire. « Cette salle est inspirée d’une histoire vraie! », précise-t-il. En effet, en 1902, la police montée de Dawson découvre un cadavre et se met à la poursuite du coupable. « Vers 2010, je crois, on a retrouvé les dépouilles des coupables par accident. Ils avaient été exécutés pour les meurtres, puis enterrés derrière la caserne », termine-t-il.