Intitulée Le fantastique cerveau, cette nouvelle revue a pour but d’aider les parents à comprendre et à les orienter pour participer au bon développement du cerveau de leur(s) enfant(s). Pour Sandra St-Laurent, directrice du PCS, le but est de défaire les mythes de comment les enfants au Yukon sont perçu·e·s.
« Dix pour cent des enfants ici ont des besoins spécifiques. Notre but, c’est d’avoir l’information pour les parents », explique-t-elle. La directrice du PCS précise que l’idée de faire ces revues est apparue en 2019/2020 après un colloque sur la santé mentale.
Avec ce projet de revues, Sandra St-Laurent affirme faire valoir l’expertise des professionnels et professionnelles de la santé de l’Ouest et du Nord. « On essaie toujours d’avoir des experts et des expertes francophones », ajoute-t-elle. Ainsi, pour cette revue, Audrey-Ann Deneault, chercheuse en psychologie à l’Université de Calgary, et Anna Ly, diététiste professionnelle au Yukon, ont participé à l’écriture de Le fantastique cerveau.
« C’est de la vulgarisation scientifique, complète Sandra St-Laurent. Ce n’est pas tout le monde qui peut aller aux colloques et qui peut avoir accès à cette information. »
Au-delà de la revue, le PCS prévoit le lancement d’un guide sur la parentalité bienveillante. Existant déjà en anglais, c’était une demande du « grand public, de la communauté et des organismes en petite enfance », raconte Sandra St-Laurent.
Les transitions et la communication non violente
Marie-Hélène Gagné, directrice de l’École Émilie-Tremblay, et Geneviève Tremblay, intervenante et conseillère pédagogique en petite enfance de la Commission scolaire francophone du Yukon (CSFY), figurent également dans l’équipe de rédaction de Le fantastique cerveau. « J’ai suivi des cours sur la communication non violente (CNV) en 2020. C’est Sandra [St-Laurent] qui m’a approchée et qui m’a demandé d’écrire », explique Marie-Hélène Gagné.
Selon la directrice de l’École francophone, la CNV est « facile avec les enfants parce que cela leur permet d’exprimer plus de demandes. ». Marie-Hélène Gagné ajoute également que la CNV est un outil qu’elle voulait apprendre à maîtriser et qu’elle utilise désormais dans sa vie personnelle. « J’étais vraiment contente de faire ce partage de mes connaissances. La CNV améliore la qualité de la relation avec les enfants », reconnaît-elle.
De son côté, Geneviève Tremblay a rédigé un texte sur les transitions. « C’est quelque chose qui m’interpelle beaucoup, les transitions [telles que le passage de la garderie au primaire]. C’est important d’en parler », met-elle de l’avant.
Selon elle, dans le texte, écrit en collaboration avec Louise Gagné, psychoéducatrice, il est question d’aider les parents à « favoriser les transitions pour les enfants et les adolescent·e·s avec une approche bienveillante. »
Une prochaine revue, sur le thème du sommeil, est déjà en cours de préparation pour 2025.
IJL – Réseau.Presse – L’Aurore boréale