le Jeudi 12 septembre 2024
le Jeudi 18 avril 2024 7:55 Actualités

Une bourse étudiante pour préserver l’environnement

Isabelle Thériault, étudiante en environnement à l’Université du Yukon, a reçu une bourse d’études de 500 $ de la part Yukon Bird Club, destinée à encourager les jeunes étudiants et étudiantes prometteurs et prometteuses.
Photo : Fournie — Photo : Lena Ware
Isabelle Thériault, étudiante en environnement à l’Université du Yukon, a reçu une bourse d’études de 500 $ de la part Yukon Bird Club, destinée à encourager les jeunes étudiants et étudiantes prometteurs et prometteuses. Photo : Fournie
Photo : Lena Ware
Isabelle Thériault a reçu une bourse d’études du Yukon Bird Club. Cette bourse annuelle de 500 $ est offerte à un·e étudiant·e inscrit·e à un programme postsecondaire et qui démontre un intérêt et une motivation exceptionnels pour la protection de l’environnement.

Le Yukon Bird Club est une organisation caritative canadienne à but non lucratif fondée en 1993. L’objectif du club est de regrouper la communauté des ornithologues du Yukon et les visiteurs et visiteuses afin de rassembler et de partager les connaissances et les données sur les oiseaux du Yukon.

Installée au Yukon depuis deux ans, Isabelle Thériault étudie à l’Université du Yukon dans le programme de sciences de la conservation et de l’environnement du Nord. Originaire de la ville de Québec, la jeune femme porte un intérêt particulier aux oiseaux et à leur conservation.

« J’ai postulé [à la bourse] parce que c’est certain que c’est difficile de travailler et d’aller à l’école en même temps, surtout cette session-ci parce que j’ai beaucoup plus de cours que d’habitude. J’ai posé ma candidature également, car j’ai aussi un grand intérêt pour les oiseaux. Et pour moi, c’était surtout l’idée d’avoir une connexion avec le club d’oiseaux du Yukon. »

« Beaucoup de biologistes travaillent pour le gouvernement et beaucoup d’entre eux font partie du club. Donc ça m’a permis de rencontrer certains d’entre eux et c’est certain que c’est bon pour la carrière plus tard », estime la jeune étudiante.

Sensibiliser les plus jeunes

En dehors des cours à l’université, Isabelle Thériault a également été éducatrice auprès des jeunes, car elle souhaite « les conscientiser au fait que c’est cool les oiseaux. »

« J’ai travaillé avec des jeunes aux camps de science avec l’université et j’ai fait une semaine d’oiseaux pour que les jeunes comprennent un peu plus les oiseaux et les problèmes auxquels ils font face. On a essayé d’identifier les oiseaux dans la nature, puis on est retournés à l’école pour faire de la dissection de pelotes de réjection pour trouver ce que les hiboux avaient mangé. Je leur parlais aussi de leur méthode de chasse. »

Une bourse largement méritée

Jim Hawkings, membre du conseil d’administration du Yukon Bird Club, rapporte que « nous avons choisi Isabelle parce qu’elle s’est portée candidate à la bourse et que nous avons apprécié sa lettre de candidature et ses antécédents. Lorsque je l’ai contactée à ce sujet, elle s’est montrée très enthousiaste et reconnaissante. Elle est venue à notre assemblée générale annuelle le 4 avril pour accepter la bourse. Après avoir passé un peu de temps avec elle, nous avons été très impressionnés par son caractère, son enthousiasme et son intérêt pour les oiseaux. Le prix lui a été remis au début de la réunion et elle a décidé de rester pendant toute la réunion. Si vous avez déjà assisté à l’assemblée générale annuelle d’une organisation, vous savez qu’elle n’est pas toujours agréable. »

Le prix est destiné à encourager les jeunes étudiant·e·s prometteurs et prometteuses, et « Isabelle en est le parfait exemple, estime Jim Hawkings. Elle est jeune et n’a évidemment pas une grande expérience de la vie, mais c’est sans aucun doute une personne qui veut en apprendre davantage et poursuivre ses champs d’intérêt dans le domaine de l’environnement, y compris les oiseaux. »

À l’avenir, Isabelle Thériault souhaite continuer à contribuer au club et espère poursuivre ses recherches à la maîtrise pour étudier les oiseaux ou les écureuils. Cette dernière hésite encore, car « les deux sont vraiment intéressants », admet-elle.