Il y a près de 40 ans, à l’époque où la prospère municipalité de Keno attirait de nombreux mineurs, Léo Martel mettait les pieds dans cette ville qu’il a ensuite décrite comme « le plus bel endroit du Yukon », lors d’une entrevue avec Marie-Hélène Comeau, pour l’Aurore boréale, en 2016.
Léo et Marc Martel avaient reçu le prix du projet de conservation du patrimoine de l’année pour la restauration de l’Hôtel de Keno, en 2014, l’année de la réouverture de l’hôtel.
Photo : Kevin O’Hara
Il achète en 2006, avec son frère Marc, l’hôtel iconique de Keno, construit au temps de la ruée vers les minerais précieux tels que l’or et l’argent, dans les années 1920. L’hôtel tombait alors à l’abandon, mais il entreprit le travail titanesque de le rénover pour lui redonner son lustre d’antan. Depuis la fin des travaux, l’hôtel comptait dix chambres, ainsi qu’un bar et une salle de billard à l’étage.
Le 11 décembre dernier, l’entrepreneur a vu en pleine nuit les flammes emporter le fruit de son dur labeur. L’Hôtel Keno City, lieu de rassemblement pour la communauté de Keno, a été détruit par un incendie dans la nuit de vendredi à samedi. L’incendie se serait déclaré aux alentours de 20 h 30.
Les flammes ont dévasté l’entièreté du bâtiment historique.
Photo : Kevin O’Hara
Les efforts des pompiers volontaires et le soutien de la compagnie minière située près de Keno n’ont pas suffi à contrôler les flammes.
L’incendie n’a fait aucun blessé, car l’hôtel était inoccupé pour la saison, depuis le 3 décembre dernier. Au moment d’écrire ces lignes, l’origine de cet incendie qui a complètement ravagé l’établissement historique, est encore inconnue et fait l’objet d’une investigation.
Une campagne de collecte de fonds a été mise en place afin de soutenir Léo Martel dans cet événement tragique : gofundme.com/f/keno-city-hotel.
