Lorraine Taillefer se joindra dès le 7 octobre à l’équipe du ministère de l’Éducation du Yukon, où elle occupera le poste de coordonnatrice des projets spéciaux.
Embauchée dans le cadre d’un contrat de travail temporaire, la directrice générale de la Commission scolaire francophone du Yukon a annoncé qu’elle quitterait les fonctions qu’elle exerce à la CSFY pour un an.
« Je vais travailler sous la responsabilité du sous-ministre adjoint qui est nouveau au Yukon et qui souhaite mettre en place certaines initiatives », a déclaré Mme Taillefer. « Ce poste répondait à mes besoins ainsi qu’aux besoins du gouvernement, et je pense que cela va être intéressant pour moi d’essayer autre chose. »
Lorraine Taillefer lors de la réunion de consultation organisée le 16 avril dernier à l’école francophone Émilie-Tremblay. Photo : Archives A.B.
Malgré la procédure judiciaire opposant depuis plusieurs années la CSFY au ministère de l’Éducation, Lorraine Taillefer souhaite écarter toute rumeur de conflit d’intérêts.
« Je souhaitais dès le départ ne pas me mettre en conflit avec la CSFY, car le plan est que j’y revienne dans un an », explique-t-elle. « J’ai donc demandé que l’on ne m’implique pas dans le dossier de la CSFY. »
La directrice de la CSFY a par ailleurs admis que les relations entre les deux parties avaient toujours été « respectueuses » et « positives », et ce, malgré les différends jugés devant les tribunaux.
« Je vois au contraire une grande ouverture d’esprit de la part du ministère qui n’étiquette pas quelqu’un sous l’étiquette CSFY en disant “vous nous avez amenés en cour, nous mettons un gros X et nous ne vous parlerons plus”. Ils prennent l’employé pour ce qu’il peut offrir », affirme-t-elle.
Le poste de direction de la CSFY sera prochainement ouvert. L’actuelle secrétaire-trésorière, Julie Dessureault, assurera l’intérim du poste jusqu’à ce qu’il soit pourvu.
