
Un abécédaire de l’Inde
Éloïse Beaumier-Trussart (7 ans), est en Inde avec sa famille. Comme plusieurs autres jeunes qui nous lisent au delà des frontières du Yukon elle a souhaité partager avec vous ses observations de voyage.
Éloïse Beaumier-Trussart (7 ans), est en Inde avec sa famille. Comme plusieurs autres jeunes qui nous lisent au delà des frontières du Yukon elle a souhaité partager avec vous ses observations de voyage.
Voir clair dans la nuit, c’est plus qu’un phénomène nordique, c’est une aspiration spirituelle qui nourrit notre espérance à même les adversités et les noirceurs de la vie.
J’avançais inlassablement sur la glace lancinante de ce lac sans fin. Comme lui, il me semblait y être depuis la dernière ère glaciaire. Puisqu’il ne semblait sortir rien de bon de ma tête, mes yeux n’avaient rien de mieux à faire que voguer distraitement sur l’infini meublant la toundra. Ils furent attirés par le spectacle se déroulant à ma gauche, tout au bout du panorama.
La classe de PASE 9 (Plein Air et Sciences Expérientielles) est revenue du camp d’avalanche où ils ont appris comment être en sécurité, être préparés, et être conscients des avalanches. Mondialement, les avalanches tuent plus de 150 personnes par an.
Le Prix international du Duc d’Édimbourg est né en 1956 pour inciter les jeunes à s’engager dans un programme équilibré d’activités volontaires de développement personnel.
Le monde extérieur, il est où maintenant? Pas avec moi en tout cas. Je n’y suis pas présentement. Avec cette obstination d’avancer et aidé par la fatigue grandissante, je suis arrivé à cette phase de la saison où la glace, la neige s’étendant jusqu’à l’infini, le ciel qui en fait tout autant, le camion et les compagnons, sont les seuls éléments qui habitent mon univers.
Chaque année, les élèves du programme PASE 9 (plein air et sciences expérientielles 9) restent une nuit dehors, seuls ou en duo. Ils ont seulement le matériel contenu dans leur sac à dos. Dans cet espace de temps, ils doivent construire un abri et un feu qui pourront les garder au sec et au chaud toute la nuit.
À l’heure de l’éclosion des premiers bourgeons, il nous semble bien évident que les feuilles ne recevront aucune vie si les bourgeons ne restent pas attachés à la branche. L’arbre a bien raison de dire à ses bourgeons : « Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruits, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15,5).
Le 2 avril, j’ai troqué les montagnes de Whitehorse pour celles d’Anchorage dans le but d’assister à Arctic Encounter, un symposium dédié aux politiques arctiques des États-Unis. Cette expérience m’a rappelé à quel point la jeunesse en Arctique est renseignée, créative et motivée à faire bouger les choses.
Du 7 au 9 février, au club de golf Annie Lake, les élèves de PASE 9 (Plein Air et Sciences Expérientielles) ont relevé le défi de construire un village de quinzhees, avec une mission d’y passer la nuit. Les étudiants avaient quelques heures pour construire une grande pile de neige compactée, qui deviendrait ensuite leur abri pour une soirée.
Si quelques publications Facebook d’organismes communautaires ont circulé du 3 au 7 avril derniers à l’occasion de la semaine nationale des personnes aidantes, le travail non rémunéré des 8 millions de personnes aidantes au pays demeure peu (re)connu dans la sphère publique.