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le Mardi 18 octobre 2016 9:34 Sports - Loisirs

Projet Journaliste en herbe : La chasse à l’orignal

Arthur St-Laurent et Simon d’Amours de retour de leur chasse à l’orignal. Photo fournie
Arthur St-Laurent et Simon d’Amours de retour de leur chasse à l’orignal. Photo fournie

Cet article fait partie d’un projet de mentorat journalistique avec des jeunes de l’École Émilie-Tremblay ou de l’Académie Parhélie. L’objectif est de suivre les intérêts des élèves, afin de leur offrir une occasion d’aller plus loin dans leurs connaissances journalistiques. Écrit avec ou sans l’aide du personnel enseignant, le contenu de l’article est entièrement fourni par l’élève. Dans cet article, Arthur St-Laurent, 11 ans, premier journaliste en herbe de ce projet, vous raconte sa chasse à l’orignal.

Arthur St-Laurent

« Jeudi, Simon m’a appelé pour me demander si je voulais aller à la chasse avec lui. Nous sommes partis le vendredi soir après le souper. Vendredi, à 21 h, nous sommes arrivés au chemin qui menait à notre endroit secret. Finalement, nous avons dormi sur le chemin, dans le camion.

Le samedi, Simon m’a réveillé à 5 h du matin et m’a dit qu’il fallait faire les bagages. J’étais super excité parce que je ne suis jamais allé à la chasse à l’orignal. Nous avons fini de faire nos bagages à 6 h. Cela nous a pris au moins trois heures d’« Argo » avant d’arriver à l’endroit prévu. Nous sommes arrivés à notre endroit à 9 h. L’ami de Simon a dit que les orignaux dormaient encore et qu’il fallait « caller » vers 15 h. Pour faire passer le temps, Simon et moi avons dormi et mangé. Autour de 15 h, l’ami de Simon a « callé » et nous avons attendu 4 heures puis l’orignal est apparu. Simon a visé et tiré. Le premier coup, il a tiré et la balle a touché l’animal en pleines dents, mais il ne se sauva pas. Simon a eu le temps de recharger et tira de nouveau. Cette fois, il n’a pas manqué et l’orignal est tombé. À 21 h, on avait fini de l’arranger, c’est-à-dire, découper, enlever les intestins, etc. J’ai fait un petit feu pour me réchauffer, car dans toute cette aventure, je suis tombé dans un marécage et j’avais les pieds mouillés. Ensuite, nous avons été nous coucher.

Arthur St-Laurent et Simon d’Amours de retour de leur chasse à l’orignal. Photo fournie

Arthur St-Laurent et Simon d’Amours de retour de leur chasse à l’orignal. Photo fournie

 

Nous nous sommes réveillés avec de la gelée à l’intérieur de la tente. Heureusement, nous avions de bons sacs de couchage, alors nous avons réussi à dormir. Il nous restait encore 4 heures de trajet, en « Argo », avant de revenir au camion. Ça n’a pas été de tout repos, parce que la boule pour tenir la remorque, qui contenait notre orignal découpé, s’est brisée!

Heureusement, il y avait une autre attache de remorque en avant de l’« Argo ». Nous avons donc fait la moitié du trajet avec la remorque en avant de nous! Nous allions très lentement, j’ai donc eu un peu de peine de ne pas avoir emporté mon arc. Nous avons vu tellement de perdrix!

Même avec tout ça, je ne regrette pas d’y être allé! J’aimerais bien vous dire où nous sommes allés, mais les vrais chasseurs ne révèlent jamais leurs endroits de chasse. Tout ce que je peux vous dire, c’est que… nous l’avons eu dans le bois! »