le Mardi 17 septembre 2024
le Jeudi 27 juin 2024 7:53 Actualités

Vox pop : Chapeau aux finissant·e·s 2024!

Daniel Blais et Tristan Martin. — Photo : Maryne Dumaine
Daniel Blais et Tristan Martin.
Photo : Maryne Dumaine
Cette année, cinq élèves ont été diplômé·e·s du Centre scolaire secondaire communautaire Paul-Émile Mercier (CSSC Mercier), et 145 de l’École secondaire F.-H.-Collins. Quatre finissant·e·s de ces deux écoles parlent de leur parcours scolaire et partagent leurs plans pour le futur.

James McCann

Photo : Rébecca Fico

James McCann, F.-H.-Collins

J’étais à F.-H. pour les cinq années de mon secondaire. [Les années de huitième et de neuvième année] n’étaient pas trop difficiles, mais les années dix, onze, et douzième année étaient beaucoup de travail. J’avais beaucoup de choses à faire chaque soir et peu de pauses, surtout parce que j’avais pris plusieurs cours. Mais ce n’était pas pour rien; je suis content de mes résultats dans tous mes cours, mais je ne pense pas que je pourrais tout refaire! Dans le futur, je veux aller à l’Université de Calgary pour étudier l’ingénierie. C’est le plan, on va voir si ça va se passer ou non. Cependant, je ne pense pas que je vais y aller l’année prochaine, car j’ai besoin d’une grande pause après l’école secondaire!

Keona Scheardown

Photo : Rébecca Fico

Keona Scheardeown, F.-H.-Collins

Je viens de Haines Junction, où je suis allée à l’école jusqu’en huitième année. En 9e année, je suis venue à Whitehorse pour participer au programme d’arts musicaux et d’art dramatique de Wood Street. J’y ai fait mon premier semestre à l’École Wood Street, puis j’ai fait mon deuxième semestre à F.-H. J’ai aussi fait le premier semestre de la 10e année à Wood Street, puis j’ai passé le reste de mon secondaire à F.-H. Je pense que c’était un super temps! Je me suis sentie très soutenue tout au long de mes études. J’avais d’excellents professeurs qui connaissaient mon niveau et pouvaient me confier du travail en conséquence, alors je me sentais stimulée. À l’automne, je vais à l’Université de la Colombie-Britannique à Vancouver pour étudier l’ingénierie. Idéalement, je vivrai à l’extérieur du Yukon et peut-être que, une fois que j’aurai travaillé et pris ma retraite, je reviendrai. Je suis vraiment excitée en ce moment d’être en ville et de vivre différemment [pendant mes études à Vancouver], mais je sais qu’une fois là-bas, le Yukon va me manquer.

Diego Brisebois-Bourget

Photo : Rébecca Fico

Diego Brisebois-Bourget, CSSC Mercier

Mon secondaire a commencé en 7e année, à l’Académie Parhélie de l’École Émilie-Tremblay (ÉÉT). En 8e année, on a fait des levées de fonds pour faire un voyage à Montréal à la fin de l’année, mais ça n’a pas fonctionné, car la pandémie est arrivée. Après ça, [ma classe et moi] sommes allés à NVD, l’ancien Canadian Tire en ville, et on y a suivi nos cours pendant trois mois. Ensuite, on est venus à Mercier, d’où on vient de graduer! Je pense que la transition entre ÉÉT et le NVD était vraiment bizarre, mais c’était correct, car nous sommes venus à Mercier trois mois après. Pour le futur, je vais faire une entreprise. J’ai déjà une petite entreprise, alors je vais essayer de la continuer et de faire plus d’argent. On va voir si je vais aller à l’école après, mais pour l’instant je vais juste travailler ici au Yukon. Le français va m’aider dans mon parcours, car je vais avoir plus d’opportunités d’emploi. Ça aide de connaître deux langues, surtout pour la communication.

Tristan Martin

Photo : Rébecca Fico

Tristan Martin, CSSC Mercier

Depuis la maternelle, l’école, ça a toujours été en français pour moi. Je suis fier d’avoir gradué d’une école française, et je suis vraiment fier de parler [anglais et français] et d’être francophone. [De toutes mes années au secondaire], la 11e année était vraiment difficile. J’étais en Alberta, mais je suis revenu, car je m’ennuyais trop de mon école. Dans le futur, je vais aller au Sud de l’Alberta pour jouer au soccer, et ensuite je vais continuer l’école en études générales. Je vais aussi prendre des cours d’espagnol et d’entraîneur de soccer. J’aimerais vraiment aller vivre à Newton, en Colombie-Britannique, dans le futur. Je suis vraiment excité, et j’ai hâte de partir. Je pense que je vais continuer mes études en français, mais après le collège, je ne suis pas sûr [si je vais travailler en français]. On verra!

Rébecca Fico, 14 ans, est journaliste en herbe pour l’Aurore boréale.