Si le 21 janvier dernier représentait l’heure de vérité pour les élèves de la Ligue Lego FIRST, c’était, pour d’autres élèves plus âgés, une occasion de présenter leur robot au public et de pratiquer davantage.
Le principe demeure le même que pour la Ligue Lego FIRST, explique Hadrien Collin : « Les équipes doivent mettre au point un robot qui devra accomplir des tâches, mais il est construit à partir de pièces industrielles qui nous sont fournies. Cette année, les robots ont quelques minutes pour prendre des cônes, les soulever et les déposer sur des poteaux. » Une partie de la compétition se déroule alors que les robots sont automatisés, et une autre alors qu’ils sont contrôlés par les élèves au moyen de télécommandes.
Deux équipes du CSSC Mercier se sont prêtées à l’exercice de la construction d’un robot, mais une seule a soumis sa candidature par vidéo au comité de juges à la fin janvier. Celle de Vincent Bélanger et de Tristan Gagnon passe à la prochaine étape, et ce n’est que partie remise pour Gabriel Mamer-Roode, Jean-Christophe Ménard et Félix Bélanger. « On a eu moins de temps que les autres équipes, et notre portfolio était moins bien travaillé », explique Gabriel.

Tristan Gagnon et Vincent Bélanger ont pu compter sur l’aide précieuse d’Hadrien Collin, enseignant au CSSC Mercier, tout au long de la conception de leur robot.
Des heures de travail
Vincent Bélanger a investi énormément de temps dans la création de son robot. « Disons 70 heures, en tout, probablement », mentionne-t-il, alors qu’il procède à quelques ajustements avant la démonstration publique. « N’oublie pas, c’est écrit dans les règles qu’il ne peut pas y avoir de sang sur le robot! », lance Tristan à Vincent, dans un des locaux de CSSC Mercier qui a été totalement pris d’assaut par la compétition de robotique. Des outils, des télécommandes et des pièces de toutes sortes sont tantôt empilés, tantôt éparpillés sur les plans de travail.
Le génie de la robotique
Leanne Watson croit à l’aspect transformateur de ces épreuves : « C’est tellement unique. Il y a une impression de communauté, les jeunes peuvent échanger avec des professionnel·le·s du milieu. Le volet portfolio me tient aussi à cœur. À la fin, les jeunes sont tellement fiers de leur travail! », se réjouit l’organisatrice. Hadrien Collin souligne que la robotique offre la chance à des jeunes de participer à des compétitions dans d’autres disciplines que le sport. « C’est absolument magnifique ce qu’ils arrivent à faire », ajoute-t-il.
Si Tristan et Vincent remportent la compétition à Vancouver, ils auront la chance de se rendre à Houston, au Texas, pour le volet international.