Le 3 juin prochain, la poussière volera à nouveau sur les sentiers situés près de l’École de Golden Horn. Après deux années de pause forcée, Marc Senécal se réjouit de la reprise de la compétition.
Depuis 2007, l’École élémentaire de Golden Horn accueille une course à pied inter-écoles pour promouvoir les activités de plein air. Lors de la dernière édition, en 2019, l’événement avait rassemblé près de mille élèves de la maternelle à la 7e année.
Objectif : être dehors
Créateur de la course Pine Grove, Marc Senécal partage les raisons qui l’ont poussé à mettre en place la course : « L’idée était de permettre à tous les jeunes de l’élémentaire de participer à une course, tout en supportant le plein air et en profitant de la région où l’on vit. C’est une course cross-country à travers des sentiers et non sur route. »
Derrière ce premier objectif, en tant qu’éducateur sportif, il souhaite surtout promouvoir le développement de l’exercice physique, notamment grâce à la course à pied, une activité peu coûteuse.
Toutes les cinq minutes, le coup d’envoi de chaque catégorie sera donné. « Avant, nous faisions un départ toutes les deux minutes, mais cette année ce sera un départ de type marathon pour les quatre courses », explique Marc Senécal. Les élèves parcoureront de 1,5 à 3 km, selon leur âge.
Participation nuancée
Près de 700 élèves représentant dix écoles du Yukon prendront le départ de la course, ce vendredi 3 juin. Les écoles de Whitehorse seront rejointes par quelques-unes des communautés, notamment Teslin et Carcross.
L’École Émilie-Tremblay (ÉÉT), qui répondait habituellement présente à la compétition, ne sera pas de la partie cette année. « Le port du masque vient juste d’être rendu facultatif dans les écoles. Avec la participation de 700 enfants et la situation sanitaire, nous préférons attendre une année de plus pour y retourner », confie Manon Carrière, directrice de l’école.
« Nous avons toujours adoré participer à cette course et les jeunes en retiennent d’excellents souvenirs. La course est très bien organisée et l’ambiance est magique […] On a vraiment hâte d’y retourner », ajoute Nelson Dubé, enseignant en éducation physique à ÉÉT.