Les trois premier.ère.s finissant.e.s. du tout nouveau CSSC Mercier ont célébré la fin de leurs études secondaires. La cérémonie s’est déroulée dans le foyer du CSSC Mercier le jeudi 10 juin dernier. Les élèves ont partagé avec nous les raisons de leur choix de terminer leurs études en français, ainsi que leurs plans pour le futur.
La cérémonie des finissant.e.s s’est déroulée un peu différemment que les autres années. Bien sûr, si l’on compare la cérémonie à celles du passé, le changement majeur, c’est en soi la nouvelle école! Fini l’Académie Parhélie, dont les dernier.e.s finissant.es ont terminé leurs études en 2019. Pour cette fin d’année scolaire 2021, les jeunes finissant.e.s ont paradé en tant que toute première cohorte du Centre scolaire secondaire communautaire (CSSC) Mercier et entrent ainsi dans l’histoire franco-yukonnaise. En effet, ces élèves n’étaient pas encore au monde lorsque les prémices des démarches qui ont mené à la construction de cette école ont débuté.
La cérémonie a eu lieu le 10 juin dernier, en matinée. Afin de respecter toutes les exigences sanitaires, le tout s’est déroulé en pleine journée, devant les autres élèves de l’école. Seuls quelques invité.e.s ont pu s’y joindre, ainsi que le personnel de l’établissement.
Victor Tölgyesi
Victor a étudié à l’École Émilie-Tremblay et à F-.H.-Collins, avant de terminer ses études secondaires au CSSC Mercier.
« Je voulais être dans une école secondaire avec des personnes du même âge. […] Quand j’ai entendu que l’école allait finalement ouvrir, je me suis inscrit et j’ai aussi poussé ma cousine (Florence Cayot) à venir en deuxième année […]. Le français dans la famille, c’est très important […]. Si l’école n’avait pas été construite, j’aurais fait mes cours de français langue première en ligne et pas en immersion, parce que le français c’est ma vie : on parle le français à la maison, on parle le français à l’école. »
Victor fera des études minières à Burnaby en Colombie-Britannique, poursuivant ainsi une tradition familiale : il fait partie de la 8e génération à étudier et vouloir travailler dans ce domaine.
Florence Cayot
Florence vient du Québec.
« J’ai toujours été à l’école en français. J’ai grandi en français et ma famille est française. Ça a toujours été très important pour nous, c’est nos racines. Quand j’ai décidé de venir ici, on m’a donné l’option d’aller dans une école francophone, et c’était la meilleure option : on allait être les premier.ère.s gradué.e.s. C’est une nouvelle école, c’est tout beau et tout nouveau et ça permettait de continuer mes études en français. »
Florence souhaite aller à l’université l’an prochain pour faire un programme en psychologie, discipline qu’elle a découverte cette année au CSSC Mercier.
Benjamin Déziel
« À la maison, ça a toujours été en français, et à l’école aussi. J’ai terminé mon secondaire 5 au Québec et, arrivé ici,je voulais terminer mes études en français. […] J’ai fait toute ma scolarité en français et c’est génial. »
Le jeune homme, aussi connu sous son nom d’artiste magicien, Magic Ben, déménagera sous peu à Paris, pour faire un diplôme universitaire en magie.