le Mercredi 22 mars 2023
le Mardi 28 avril 2020 14:35 Scène locale

École 2.0 : vox pop des élèves

Depuis la fin de l’école « face à face », le virage numérique oblige à changer les habitudes. L’Aurore boréale a questionné plusieurs jeunes de la communauté afin de prendre le pouls de cette nouvelle réalité d’apprentissage.

Julien Latraverse

Benjamin Déziel Académie Parhélie

Ça peut surprendre, mais moi, j’aime plus ça que l’école normale. Je peux me lever quand je veux, et travailler quand je veux. Je n’ai pas le stress de prendre l’autobus ou d’arriver à l’heure à mes classes. Au début, je n’étais pas sûr de la tournure des événements, mais quand on a commencé à avoir des travaux en ligne, et de voir comment ça allait fonctionner, je me suis dit que ça allait être vraiment cool.

Photo : archives AB

 

 


 

Chloé et Camille Cashaback St-Laurent École Émilie-Tremblay

Camille : C’est un peu moins le fun. Je préfère ne pas faire mes cours sur un écran. J’ai toujours voulu faire l’école à la maison, par contre, quand j’ai vu tous les travaux qu’on devait faire, j’ai trouvé ça moyen. Je me débrouille!

Chloé : C’est vraiment plus silencieux. Ma classe est dans un coin de corridor. Alors, c’est plus facile pour moi d’être à la maison, je ne suis pas très jasante.

Photo : Sandra St-Laurent

 

 


 

Myrtille Charret et River-Gabriel Horne École secondaire F.-H Collins et l’Académie Parhélie

Myrtille : D’avoir appris que l’école fermait était déjà dur pour moi, sachant que j’étais là pour l’école. Au début, c’était un peu compliqué, car tout était en ligne. On était tous perdus dans les nouveaux sites Internet.

River-Gabriel : C’était définitivement un gros changement. Honnêtement, je ne peux pas dire si j’aime plus l’ancienne école ou la nouvelle, mais je trouve que j’ai plus de liberté sur Zoom que dans une salle de classe.

Photo : Marie-Stéphanie Gasse

 

 


 

Ulysse Girard Centre de la rue Wood

Les projets n’ont pas vraiment changé, par contre, on ne peut plus faire notre gros projet créatif. C’est difficile de remplir une salle de théâtre pendant la COVID. On fait aussi des appels Zoom chaque jour pour poser des questions par rapport à l’école et pour jaser avec les gens. J’aimais beaucoup cette école, c’est difficile de me dire que je ne retournerai plus à l’école, car j’obtiens mon diplôme cette année.

Photo : Maryne Dumaine

 


 

Lou Samson École secondaire F.-H Collins

L’école à la maison, c’est pas mal plus difficile que l’école normale, je trouve. On doit beaucoup s’enseigner à nous-mêmes. On a commencé la semaine passée, mais je commence à m’adapter. Ma charge [de travail] dépend des cours, il y en a un qui m’en demande plus et un autre où j’ai un lab à faire par semaine. C’est surtout de trouver la motivation par moi-même qui est difficile. Je m’ennuie de la « vraie » école et j’ai hâte d’y retourner.

 

Photo fournie