le Samedi 1 avril 2023
le Vendredi 12 juin 2015 17:31 Scène locale

La Fondation boréale sans présidence

Le nouveau conseil d’administration est composé de François Picard, Julie Ménard, Frédéric Nolet et Patricia Brennan. La présidence est toujours vacante si des gens veulent relever le défi.  Photo : Nancy Power
Le nouveau conseil d’administration est composé de François Picard, Julie Ménard, Frédéric Nolet et Patricia Brennan. La présidence est toujours vacante si des gens veulent relever le défi. Photo : Nancy Power
Le nouveau conseil d’administration est composé de François Picard, Julie Ménard, Frédéric Nolet et Patricia Brennan. La présidence est toujours vacante si des gens veulent relever le défi.  Photo : Nancy Power

Le nouveau conseil d’administration est composé de François Picard, Julie Ménard, Frédéric Nolet et Patricia Brennan. La présidence est toujours vacante si des gens veulent relever le défi. Photo : Nancy Power

Pierre-Luc Lafrance

Le mercredi 27 mai, la Fondation boréale tenait son assemblée générale annuelle. Il y avait aussi trois postes en élection. Si personne ne s’est présenté pour le poste de président, la Fondation a tout de même recruté un nouveau joueur, François Picard, qui occupera le poste de secrétaire-trésorier. Julie Ménard qui venait de laisser le poste de présidente a accepté le poste de vice-présidente aux dons. Ils se joignent à Frédéric Nolet qui est vice-président et Patricia Brennan qui occupe les fonctions de vice-présidente à la cueillette de dons.

L’Aurore boréale a rencontré Frédéric Nolet afin de discuter des priorités de la Fondation pour la prochaine année.

« Une des priorités sera de trouver le financement pour mettre en place un plan de communication. On a essayé de la faire à l’interne dans les deux ou trois dernières années, mais on n’y arrive pas bénévolement. On veut aussi continuer à être visible et continuer nos campagnes de financement. L’an dernier, on a réussi à amasser plus de fonds que l’année précédente – même en enlevant le montant de 25 000 $ donnés par l’AFY. »

Toutefois, le grand objectif est de mettre en place une politique d’investissement puisque l’objectif est de remettre l’intérêt du fonds à travers le programme de bourse.

« On a atteint notre objectif de 50 000 $, alors il est temps de commencer à investir. »

Et bien sûr, il faudra décider des bourses qui seront remises.

« On avait commencé à travailler sur une bourse d’études, mais après avoir parlé avec différents partenaires, on s’est rendu compte qu’il y avait plusieurs bourses d’études au Yukon et que toutes les sommes n’étaient pas utilisées à l’heure actuelle. »

Lors de l’AGA, deux possibilités ont été présentées : une bourse pour venir en aide aux artistes franco-yukonnais et une autre pour souligner le travail dans le domaine des services en français.

« En ce moment, on n’est pas encore à l’étape des annonces, mais bien des consultations avec nos partenaires pour voir les besoins réels. »

Lorsque la stratégie sera établie, la Fondation ne partira pas à zéro dans sa documentation puisqu’une grosse partie du travail a déjà été fait pour le projet de bourse d’études.

Repenser le C.A.

L’Association franco-yukonnaise a proposé à la Fondation boréale de revoir ses statuts et règlements pour que la fondation devienne en quelque sorte la fondation de tous les organismes du milieu. Ainsi, certaines organisations seraient représentées au C.A. de la fondation.

« On va évaluer cette possibilité et explorer avec nos autres partenaires pour voir si cela peut répondre à un besoin. »

Le grand avantage de cette solution, c’est que cela simplifierait la chose quand vient le temps de trouver de nouveaux membres pour le conseil d’administration de la Fondation.

« En effet, avoir un C.A. complet est un des grands défis pour des organismes comme le nôtre. Une solution comme celle-là assurerait de ne pas vivre de stress avant chaque assemblée générale annuelle. Alors, c’est sûr qu’on va l’explorer au cours des prochains mois. »

M. Nolet rappelle d’ailleurs que le poste de président est toujours vacant, alors si quelqu’un veut relever ce défi, il peut toujours se manifester.

Sinon, le site Internet de la fondation sera mis en ligne sous peu.

« Le contenu a été développé, il reste à faire la mise en page et la programmation, mais on a quelqu’un qui s’est manifesté pour le faire gratuitement. »

Sinon, la Fondation continuera ses activités de financement. En 2014-2015, l’organisme a présenté un Café-rencontre, a tenu deux services de bar, a fait un brunch-bénéfice et a assuré la vente de maïs soufflé lors de l’événement Onde de choc. Une nouveauté cette année a été une campagne de cartes de Noël pour augmenter les dons.